Description n Au niveau de l'île principale, longue de quelque 1 300 m, il existe une passe de faible profondeur qui permet l'accostage des petites embarcations. Il y a également 4 maisonnettes, mais aussi et surtout un phare pittoresque de 108 m de hauteur qui a été construit en 1879. D'une superficie globale de 40 hectares, les îles Habibas sont situées au large du cap Sigale, plus connu sous le nom de cap Blanc, à quelque 60 kilomètres au nord-ouest d'Oran. Elles dépendent administrativement de la commune de Aïn El-Kerma et de la daïra de Boutlelis. Elles doivent leur nom à un saint homme qui y a longtemps vécu, Sid El-Habib en l'occurrence. C'est du moins ce que prétendent les habitants de cap Blanc. D'origine volcanique, les Habibas sont constituées d'une île principale entourée de petits îlots. On y trouve des plages sauvages, des falaises, des fonds marins assez accidentés… etc. Au niveau de l'île principale, longue de quelque 1 300 mètres, il existe une passe de faible profondeur qui permet l'accostage des petites embarcations. Il y a également quelques maisonnettes, mais aussi et surtout un phare pittoresque de 108 mètres de hauteur. Il a été érigé en 1879 pour faciliter la navigation des bateaux accostant au port d'Oran. Il continue de fonctionner au jour d'aujourd'hui à l'aide de groupes électrogènes. C'est que les Habibas sont dépourvues d'électricité. Et… d'eau douce aussi ! A ce propos, il y a lieu de signaler que les maisons qui y ont été construites au milieu du XXe siècle et qui se trouvent à présent à l'état de ruines comportaient des réservoirs destinés à amasser l'eau des précipitations ! Dans le même ordre d'idées, notons que le sol est fortement imprégné de sel ! C'est cette association d'inconvénients qui a fait que l'archipel soit inoccupé aujourd'hui. Son seul et unique habitant permanent est le gardien du phare, un homme d'un certain âge natif de Boutlélis. Quelques employés saisonniers y résident également, mais seulement de temps à autre. A croire certaines sources, la présence humaine y était beaucoup plus importante par le passé comme en témoignent les outils préhistoriques qui ont été découverts par des archéologues. Le site aurait même servi de cimetière aux armées puniques. Même la présence berbère n'est pas à exclure. Ce qui est certain, en tout cas, est qu'il existe au niveau de l'île principale des Habibas un cimetière composé du carré d'un groupe de navigateurs français ayant fait naufrage, de la tombe d'une femme espagnole et du tombeau d'un marabout de la région.