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Le pourquoi d'un phénomène
Publié dans Info Soir le 04 - 08 - 2007

Facteurs n Les ambiguïtés dans la loi relative au domaine de l'urbanisme et de l'immobilier peuvent expliquer en partie le fait que plusieurs projets immobiliers sont restés abandonnés ou accusent un retard dans leur réalisation.
Cette situation est souvent liée à des malentendus d'ordre administratif ou financier entre les organismes supposés réaliser les projets immobiliers. Les litiges liés aux assiettes de terrains, sur lesquelles les projets doivent être réalisés, présentent les premières causes. Le maître d'ouvrage ou l'entrepreneur entame directement les travaux tout en ignorant ces litiges.
Les propriétaires des terrains entament alors une procédure judiciaire et le projet est par conséquent mis automatiquement à l'arrêt avec toutes les conséquences désastreuses que cela implique. «Déception des bénéficiaires de ces projets, problèmes financiers pour le maître d'ouvrage et l'entrepreneur qui perdent énormément de temps, car ils ont d'autres projets à réaliser ailleurs alors que leur matériel est immobilisé sur le chantier objet de litige et leurs capitaux bloqués.
Cette situation met aussi au chômage les propriétaires du terrain (souvent des exploitations agricoles communes où les exploitants ne peuvent plus travailler leurs terres surtout si le projet est déjà entamé», explique Hamza B., entrepreneur et maître d'ouvrage à Bab-Ezzouar qui dit avoir abandonné 3 chantiers à cause de ces litiges de propriété. L'autre raison est celle de l'inexistence de permis de construire pour beaucoup de maîtres d'ouvrages. «Sans permis de construire, il n'y a pas de construction.
Mais certains maîtres d'ouvrages s'aventurent à construire sans ce document essentiel dans l'espoir de mettre les autorités devant le fait accompli. Résultat : un arrêt de travail immédiat, et il faudra énormément de temps pour redémarrer les travaux. Une perte de temps pour tout le monde», explique une responsable de l'urbanisme à l'APC de Sidi M'hamed.
Il y a aussi le volet financier, car beaucoup d'organismes engagés dans la réalisation de ces projets ne dégagent pas, pour des raisons d'intérêt économique, les fonds nécessaires pour l'achèvement des projets, estimant que c'est aux bénéficiaires ou à d'autres parties de le faire. Ce qui met ces projets dans une situation de blocage.
C'est le cas par exemple de l'AADL qui a renoncé à plusieurs projets en les confiant à d'autres organismes comme la Cnep.
Cette dernière n'a pas encore donné une suite favorable préférant s'occuper d'abord de ses propres clients. Conséquence : des dizaines de bénéficiaires de logements AADL organisent chaque mercredi des sit-in pour réclamer la reprise des travaux. Une autre raison vient se greffer à tout ceci ; c'est l'augmentation des prix des matériaux de construction. Beaucoup de petits entrepreneurs ayant entamé des travaux ont été contraints d'abandonner à mi-chemin. «Souvent nos calculs sont faussés. Le prix du ciment, de l'acier et du plâtre ont connu une hausse vertigineuse.
Nous sommes, souvent, obligés d'arrêter les travaux et parfois même en étant perdants à 100%, c'est plus fort que nous», souligne un jeune entrepreneur à Bab-Ezzouar qui s'est converti dans les petites bricoles des villas de particuliers.


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