La flore est d'une grande richesse : bruyère, orchidées, diverses variétés de champignons, sans oublier les plantes, comme la mousse de chêne, très recherchée par les parfumeurs. Si on ne trouve plus, comme au temps de l'abbé Poiret, le lion ; le sanglier, lui, abonde dans les forêts. Il faut citer aussi le cerf de Barbarie, dernier des cervidés du Maghreb, l'hyène tachetée, le renard doré, l'aigle royal, le vautour… Le Parc national d'El-Kala, c'est aussi ses lacs. Il faut d'abord signaler que la région d'el-Kala est l'une des plus arrosées d'Algérie. A l'apport des pluies, il faut ajouter celui de la fonte issue des montagnes à la frontière algéro-tunisienne et qui, s'écoulant d'est en ouest, aboutit à la plaine d'Oum Tebboul. Le lac Tonga reçoit, par l'intermédiaire de l'oued El-Hout, une partie de ces eaux, tandis que l'autre partie alimente la nappe phréatique ou alors stagne sous forme de marécages. Le lac Oubeïra, à 4 km à l'ouest de la ville, d'el-Kala, reçoit ses eaux des oueds Messida et El-Kebir, ce dernier le reliant à la mer. Le troisième grand lac est le lac Mellah qui reçoit son eau des innombrables sources qui coulent des montagnes environnantes et qui est relié par un bras.