L'une des tendances constatées lors de ce début d'intersaison, c'est l'absence de techniciens français qui ont longtemps été les préférés parmi le contingent des coaches venus d'ailleurs. Ainsi, fini le temps des Chay, Nouzaret, Rabier, Revelli et autres Bracci pour laisser la place à deux Portugais : Eurico Gomès du MC Oran, qui exerce dans notre pays depuis une année (il a déjà drivé la JSM Béjaïa) et Joaquim Texeira nouvellement arrivé à la tête du CA Bordj Bou-Arréridj ; un Italien du MCA Enrico Fabbro et le Suisse Charles Roessli, le nouveau coach de l'ESS, championne d'Algérie. Soit le même nombre de coaches étrangers sur la ligne de départ que la saison dernière avec les René Lobello (USMA), Jean-Yves Chay (JSK), François Bracci (MCA) et Eurico Gomès (JSMB), ce dernier est le seul rescapé des quatre. Par rapport aux saisons précédentes, et en raison de leur coût élevé, les clubs algériens ont tiré leur frein en matière de recours aux compétences étrangères puisque la majorité d'entre eux (12 clubs, soit 75 %) ont opté pour des techniciens nationaux.