Résumé de la 52e partie n A 48 h de l'exécution, Bob a l'impression d'avoir omis dans le dossier un détail susceptible de sauver Ron. Hugh se souvint qu'il était assis à cette même table avec Steve, lorsqu'un illuminé avait téléphoné pour lui communiquer un message de la part de Nina. Le message disait : «Dites à mon mari de faire attention. Mon fils est en danger.» C'était le matin même de l'enterrement de Nina. Hugh tressaillit à ce souvenir. Pourvu que Steve n'y pense pas. Il examina les notes qu'il avait prises. «Il y a un téléphone public dans une cabine à la station Esso, dit-il à Steve. Nous allons le brancher sur écoute, ainsi que le vôtre et celui des Perry. Quand vous parlerez à Renard, faites l'impossible pour le garder en ligne. Cela nous permettra de le repérer et d'enregistrer sa voix. Ce serait une chance inespérée si Mme Perry pouvait se rappeler qui est cet homme en l'entendant à nouveau. — Et si elle s'était laissé emporter par son imagination ? Vous avez vu à quel point elle était bouleversée. — Tout est possible. Mais elle me fait l'effet d'une femme équilibrée et elle était très affirmative. De toute façon, montrez-vous coopératif. Dites à Renard que vous voulez une preuve que Sharon et Neil sont sains et saufs, qu'il vous faut un message d'eux, sur cassette ou sur bande magnétique. Quelle que soit la somme qu'il demande, promettez-la-lui, mais insistez sur le fait que vous ne paierez qu'en possession de la preuve exigée. — Ne risquait-on pas de le contrarier ?» Steve s'étonna d'avoir l'air si détaché. «Non. Mais ça nous garantira qu'il ne va pas s'affoler et...» Hugh serra les lèvres. Il savait que Steve avait compris. Il prit son bloc-notes. «Recommençons à partir du début. Combien de personnes connaissaient le programme de cette maison, ce soir ; qui savait que les Lufts devaient sortir, que Sharon Martin devait venir ? — Je ne sais pas. — Les Perry ? — Non. Je ne les avais pas vus depuis une semaine, si ce n'est pour un rapide bonjour. — Donc, il n'y avait que les Lufts, Sharon Martin et vous-même ? — Et Neil. — Evidemment. Se pourrait-il que Neil ait parlé de la venue de Sharon à des amis ou à des professeurs ? — C'est possible. — Qu'en est-il de vos relations avec Sharon Martin ? Désolé, mais je dois vous le demander. — C'est sérieux. Je compte lui demander de m'épouser. — J'ai appris que vous étiez tous les deux invités aux actualités télévisées ce matin, et que vous vous trouviez en complet désaccord sur la peine capitale ; et on m'a précisé qu'elle était terriblement frappée par l'exécution de Thompson. — Vous travaillez vite. — Il le faut, monsieur Peterson. (à suivre...)