«Notre protestation continue tant que de véritables négociations n?ont pas encore été ouvertes», a déclaré, hier, le porte-parole du CLA, Redouane Osmane, lors d?une conférence de presse organisée au siège du Cnes. Ce point de presse fait suite à l?assemblée générale des délégués des lycées d?Alger, tenue à huis clos durant la journée d?hier pour se poursuivre dans la soirée, afin de prendre des décisions sur la suite à donner au mouvement de protestation. Tout en dénonçant cette campagne de propagande dirigée par la tutelle contre les grévistes, le CLA trouve que «la dernière décision sur l?augmentation des salaires reste nettement dérisoire si on la compare à la perte réelle de notre pouvoir d?achat». Abordant la menace de l?année blanche, le conférencier rassure : «Nous avons perdu quatre semaines pédagogiques qui sont, à mon sens, récupérables.» Le Conseil des lycées d?Alger récuse toute validation des rattrapages par la tutelle dans le cas d?une reprise des cours. Pour lui, seuls les conseils des lycées ont la légitimité de prendre les décisions nécessaires. Tout en annonçant l?organisation dans deux mois, de son congrès constitutif qui sera l?occasion de formaliser ce mouvement, ce syndicaliste a infirmé catégoriquement cette histoire de notification du bac algérien 2003-2004 par l?Unesco.