La bonne humeur et le rire étaient au menu de la première journée du festival du monologue, ouverte mardi en fin de soirée sur la plage centrale de Jijel, en présence d'une nombreuse assistance composée de familles et de touristes résidant ou de passage dans cette ville côtière. Initié par la jeune association " loisirs sans frontières", ce festival a été ouvert par un très bon spectacle du monologuiste skikdi Siffeddine Bouha. Sa pièce, El Madani fils de l'oublié, d'une durée de deux heures, relate la situation d'un algérien vivant un quotidien précaire. L'artiste, grâce à ses mimiques et sa faconde, a su, tout au long de cette œuvre dépeindre la dure réalité d'un algérien aux prises avec les difficultés de tous les jours, sur un style humoristique qui a captivé le nombreux public. L'association " loisirs sans frontières", de création récente, a réussi la gageure de mettre sur pied un tel spectacle en dépit de nombreuses difficultés inhérentes à l'organisation , note son président, Mehdi Bioud. Il s'est toutefois félicité de cette réussite, et a indiqué que cette manifestation contribue à animer la saison estivale dans la corniche jijelienne. Deux autres pièces, l'une de Toufik Mezache et l'autre de Mourad Saouli, deux comédiens de la ville de Sétif, figurent également au programme de ce festival de trois jours qui a pour cadre la magnifique plage du Casino, dans le centre de Jijel. Plusieurs sponsors locaux ainsi que l'Assemblée populaire de wilaya (APW) ont apporté leur concours matériel et financier pour assurer la réussite de cette manifestation culturelle.