Animation n «Ramadan à la carte» propose et offre une palette d'activités ouvertes au public. «Cette année, et pendant le mois de ramadan, notre établissement propose au public un programme culturel diversifié», a annoncé Redouan Mohamedi, directeur de l'établissement Arts et Culture, lors d'un point de presse lundi au complexe culturel Laâdi Flici, ajoutant que «nous avons mis en place et développé une stratégie permettant de suggérer une offre culturelle variée, assez consistante». En effet, l'établissement propose un «ramadan à la carte». «Il s'agit là d'un concept auquel nous avons réfléchi et que nous avons développé», a-t-il expliqué. «Il s'agit d'un menu culturel conçu comme une vaste manifestation pluridisciplinaire qui marquera l'action culturelle au niveau du complexe Laâdi Flici durant le ramadan.» Ainsi, «ramadan à la carte» propose et offre une palette d'activités ouvertes au public : cinq espaces sont proposés, à savoir l'auditorium, l'espace Nadi El Anka, l'espace Casbah, La Grande Salle, et La Grande Librairie. Chaque espace est consacré à un créneau : musique, one man show ou représentation théâtrale, rencontres littéraires… «Le public aura la latitude dès son arrivée de choisir sur place entre ces cinq espaces», a-t-il souligné. Le conférencier a, par ailleurs, relevé que cette initiative se veut le prélude à des manifestations d'envergure que notre complexe s'apprête à accueillir au sein de ses espaces nouvellement aménagés et rénovés pour devenir un véritable pôle d'activités culturelles dans la capitale. Notre objectif n'est pas de travailler d'une façon ponctuelle, mais en continu. Nous nous voulons être présents en permanence sur la scène culturelle en créant des événements et en donnant à des initiatives individuelles les possibilités de créer et de produire un événement culturel. Nous sommes ouverts à toutes sortes de propositions.» Et d'expliquer : «On a des contraintes de réflexion autour des espaces, c'est-à-dire quel type de spectacle pour la ville et donc pour le public ? Notre souci premier est de savoir comment animer la ville.» L'orateur a, en outre, déploré la manière dont la culture est gérée. «L'environnement n'est pas disponible pour le développement de l'action culturelle», a-t-il dit. Et de regretter : «La culture reste toujours minimisé, marginalisé et perçu comme un cliché.» Les spectacles proposés durant les soirées ramadanesques sont «100% algériens». «Nous avons tenu à programmer des artistes connus comme Abdelkader Chaou ou El-Koubi. Le public aura le choix entre le chaâbi, le hawzi, l'andalou, le malouf et la variété avec Hakim Salhi ou El Ghazi, la chanson kabyle ainsi que des musiques actuelles comme le flamenco ou le rock. Des défilés de mode et des expositions de peinture sont également programmés. S'exprimant sur la salle Ibn Khaldoun qui est fermée depuis près d'une année, le directeur de l'établissement dira qu'elle sera prochainement, au mois d'octobre, confiée à une entreprise chargée de la rénover entièrement. «Elle rouvrira ses portes, si tout se passe comme prévu, au mois de mai.» Enfin, l'orateur a expliqué que «l'animation culturelle que propose notre établissement durant le mois saint s'articule autour de trois axes : les spectacles que nous organisons au sein de notre complexe, l'action de proximité au niveau des médiathèques dans les différentes communes de la wilaya d'Alger et enfin l'action de solidarité dans les hôpitaux et les maisons de vieillesse.»