Résumé de la 28e partie n La situation de Hamid s'améliore : dans deux ou trois jours, s'il se stabilise, il pourra quitter l'hôpital. L'infirmier est venu renvoyer les visiteurs qui traînent. La femme de Hamid a de la peine à le quitter. — Tu es sûr que tu n'as besoin de rien ? — Tu peux partir tranquille, dit Hamid, j'ai tout ce qu'il me faut ! — Allons, madame, il faut laisser les malades se reposer, dit l'infirmier. Elle sort, en faisant un signe de la main. — Ta femme t'aime beaucoup, dit Ali, qui, lui, n'a pas reçu de visite ce jour-là ; — Elle et les enfants n'ont que moi. — Tu as bien fait de ne pas lui dire que la vieille est morte ! On l'a emmenée en réanimation... C'est une bonne idée ! — Je ne voulais pas l'inquiéter. — Hélas, même malades, nous pensons aux nôtres ! — Ta famille n'est pas venue te voir, dit Hamid — Ma femme et les enfants n'ont pas dû trouver quelqu'un pour les ramener... Le village est très loin de la ville. — Cela ne fait rien, dit Hamid, demain, j'en suis sûr, ils seront à ton chevet... en attendant, nous allons partager les fruits qu'on m'a ramenés... — Laisse cela pour tout à l'heure, dit Ali, et allons chercher ton homme ! — Mon homme ? demande Hamid, qui ne comprend pas — Tu as oublié... L'homme qui est entré à l'improviste dans la nuit et qui a fouillé dans les affaires ! — Ah, oui, dit Hamid ; Il se lève du lit, chausse ses pantoufles et met son peignoir. — Nous allons monter au premier, dit Ali, c'est là que se trouvent les chambres des malades. Hamid le suit. Ils entrent dans une première chambre où se trouvent deux hommes. — Alors, ça va, les gars, — ça va, ça va, répondent les patients. — Vous n'avez besoin de rien ? — Tout va bien... En sortant, Hamid secoue la tête. — Notre homme n'est pas dans cette chambre. Ils vont dans la chambre suivante. Ils y trouvent également deux hommes. Hamid fait des non, non de la tête. Ils se rendent ainsi dans toutes les chambres des hommes ; aucun ne correspond à l'homme que Hamid a vu dans la nuit. — Je ne comprends pas, dit Hamid — Il faut supposer que ton homme est parti, dit Ali Et d'ajouter : — Ou alors que tu as rêvé ! (à suivre...)