Résumé de la 2e partie n Fatima est condamnée à s'entendre avec la nouvelle épouse de son fils cadet, puisque, cette fois, c'est elle qui l'a choisie. Tout semble aller bien au départ, mais voilà qu'avec celle-là aussi, des heurts se produisent. Quand elle se plaint à son fils, celui-ci, sûr de son droit, lui lance : — Celle-ci, c'est toi qui l'as choisie ! — Je sais que c'est moi, dit Fatima, en colère, mais il s'avère qu'elle n'est pas la femme docile que je croyais ! Hamid, pour avoir la paix, demande à son épouse de ne pas irriter sa mère, mais la jeune femme se défend : — Je ne suis pas son esclave ! — Ce qu'elle te demande est-il aussi difficile que cela à supporter ? — Oui, dit la jeune femme, elle veut que je rampe à ses pieds, comme ses deux autres belles-filles ! — Et pourquoi ne ferais-tu pas comme elles ? — Parce que je ne veux pas m'humilier ! — Tu te crées des problèmes et tu m'en crées ! Mais Hamid a beau lui expliquer que c'est pour avoir la paix qu'il lui demande de se soumettre à sa mère, elle refuse de s'humilier. Et comme la belle-mère la harcèle, elle finit par retourner chez elle. Hamid va la chercher, mais elle refuse de le suivre. — Je ne peux pas vivre avec ta mère ! Je ne retournerai avec toi que si tu m'emmènes vivre ailleurs ! — Je n'ai pas où aller, dit Hamid. — Demande à ton père de te donner ta part de terre et construis une maison... C'est le seul moyen pour toi de t'en sortir avec ta mère ! — Mon père ne voudra pas, tant qu'il est vivant, que je quitte la maison ! — Bon débarras, dit Fatima. C'est de nouveau le divorce. — Cette fois-ci, dit Fatima, je ne me tromperai pas dans mon choix ! Le malheureux Hamid ne peut que se soumettre à la décision de sa terrible mère. Elle lui cherche une fille et finit par lui en dénicher une. Un beau brin de fille qui séduit aussitôt Hamid. Il faut dire qu'elle est très jolie, et de surcroît bien éduquée. Il accepte donc de l'épouser et le mariage est célébré quelque temps après. — Tu es content ? demande Fatima à son fils. — Oui, dit-il, je suis surtout content que tu t'entendes bien avec elle ! — Je m'entendrai avec elle tant qu'elle ne contestera pas mon autorité, avertit Fatima. — Elle ne la contestera pas, dit Hamid. Et il explique à la jeune femme qu'elle doit obéir au doigt et à l'œil à sa mère et ne jamais la contrarier. La jeune femme accepte, mais... (à suivre...)