Résumé de la 13e partie n L'autopsie de Elizabeth Lloyd ne permet pas de savoir si la jeune femme s'est noyée accidentellement ou si on l'a noyée. Le 8 février, une lettre parvient de Herne-Bay, une petite station balnéaire du comté du Kent. Elle est adressée au commissaire Neil par le chef de police de cette localité qui rapporte des faits survenus le 13 juillet 1912. Selon la lettre, qui est en fait un rapport de police, le 20 mai 1912, un couple est arrivé à la station. Il s'agit de Henry William, âgé d'une quarantaine d'années et de sa femme, Bessie, âgée de 30 ans. Ils ont loué une maison dans la High Street et quelque temps après, William a fait installer une baignoire, en déclarant que sa femme l'avait exigée. Le lendemain, le couple s'est présenté au cabinet du docteur French : alors que, selon William, sa femme souffrait de crises d'épilepsie, la jeune femme s'était juste plainte de maux de tête. Le 12 juillet, William est allé chercher le médecin dans la nuit, soutenant que sa femme venait d'avoir une crise. Le lendemain, le médecin rend visite à la malade et la trouve rétablie. Mais le 13 juillet, vers 18h, william l'appelle de nouveau. «Je crains, lui dit-il, que ma femme ne soit décédée !» Le médecin se précipite chez le couple : il trouve Bessie allongée dans une baignoire, la tête dans l'eau, les jambes étendues et tenant un morceau de savon à la main. Le médecin, aidé du mari, sort le corps de l'eau, pratique la respiration artificielle. En vain. French, ne découvrant aucune trace de violence sur le corps, conclut que la jeune femme s'est noyée au cours d'une nouvelle crise d'épilepsie. Le coroner, trouvant cette explication satisfaisante, a conclu à un décès accidentel. Neil envoie aussitôt des photos de Smith à Herne-Bay, demandant au commissaire de faire une enquête pour savoir s'il s'agit de William. Pendant ce temps, Spilsbury procède à l'autopsie de la seconde victime : Alice Smith. Le corps est moins bien conservé que celui d'Elizabeth, mais la pathologiste parvient à établir la mort par noyade. Une mort qui a laissé peu de traces, le décès de Alice ayant été encore plus foudroyant que celui d'Elizabeth. Spilsbury se pose la même question que pour Elizabeth : comment cette femme a-t-elle pu se noyer dans une si petite baignoire et comment une mort violente a-t-elle pu ne pas laisser de traces ? De Herne-Bay, une lettre parvient au commissaire Neil : william est bien la même personne que Smith ; tous ceux qui ont eu affaire à lui l'ont reconnu ! Le commissaire envoie aussitôt deux inspecteurs pour enquêter. Quand smith a rencontré Bessie, elle venait d'hériter de son père une fortune de 2 700 livres, mais elle n'avait pas le droit d'y toucher, car cet argent devait revenir à ses héritiers après sa mort. En revanche, elle percevait 8 livres d'intérêts par mois, le reste étant mis de côté. En 1910, les intérêts économisés par Bessie étaient de 138 livres, une somme assez coquette à l'époque. Smith l'épouse, il réclame le versement des économies et disparaît ! Quelques jours après, la jeune femme reçoit une lettre où Smith lui explique qu'elle lui a transmis une maladie vénérienne et que pour cela il l'abandonne. La jeune femme se résigne. Mais en 1912, smith revient et elle lui pardonne et accepte d'aller avec lui à Herne-Bay. Le 2 juillet, Smith consulte un avocat pour s'assurer qu'il peut toucher l'héritage de Bessie en cas de décès. Le 9 juillet, il achète la baignoire et le 13, Bessie meurt noyée (à suivre...)