Résumé de la 7e partie n Le commissaire Neil commence son enquête. La propriétaire de la pension de Blackpool lui raconte dans quelles circonstances est morte Elizabeth Llyod. Le commissaire se rend ensuite dans le cabinet du docteur Bates qui a reçu la victime la vieille de son décès et qui a fait ensuite son autopsie. Lui aussi trouve le couple bizarre. — Je posais les questions à la femme mais c'est l'homme qui répondait ! Il semblait l'écraser de son autorité et elle me paraissait soumise ! — Et ce malaise pour lequel elle est venue consulter ? — Des maux de tête, des étourdissements... elle avait un peu de fièvre aussi, sans doute à la suite d'un début de grippe... elle était également dans sa période menstruelle. J'ai prescrit quelque chose contre la fièvre et je lui ai demandé de revenir au cas où les troubles persisteraient. — Elle n'est pas revenue. — Non. J'ai appris par Llyod qu'elle s'est remise et que le lendemain elle avait fait une promenade. — Le soir même, elle se noyait dans la salle de bains... Pensez-vous qu'il y ait un rapport avec son malaise ? — C'est possible... Je pense plutôt à une crise cardiaque... elle a convulsé et elle a glissé dans la baignoire ! — J'ai vu la baignoire, dit Neil, et je pense qu'elle est trop petite pour qu'on s'y noie... — Madame Llyod était petite de taille, et puis elle a glissé à la suite de son malaise ! — Vous concluez donc à une mort accidentelle. — Oui ! — Dans votre rapport d'autopsie que j'ai lu, vous signalez une meurtrissure au bras... — Oui, j'ai signalé aussi qu'elle ne résulte pas d'un acte de violence mais de la chute de la victime dans la baignoire. — En conséquence de quoi, vous avez établi le permis d'inhumer ? — Oui. — Mais le comportement de Llyod ne vous a pas intrigué ? — Si... Dans le cabinet, d'abord, quand il m'a consulté... Ensuite, à la mort de sa femme... il m'a paru indifférent ! aucun signe de tristesse, aucun regret, comme si la femme qui venait de mourir si tragiquement était une étrangère pour lui ! — C'est ce que la propriétaire de la pension a également dit. — Savez-vous qu'il a demandé le cercueil le moins cher ? il voulait également régler au plus vite les funérailles pour pouvoir s'en aller ! — Il n'a informé aucun membre de sa famille ou de celle de son épouse du décès ? — Pas à ma connaissance, commissaire. — Il ne vous a pas dit où il se rendait ? — Non... Nous n'avions pas à le lui demander ! — C'est vrai, dit le commissaire, mais je vous demande, docteur, si vous rencontrez Llyod ou si vous avez de ses nouvelles, de me prévenir aussitôt. — C'est d'accord, commissaire. (à suivre...)