Résumé de la 125e partie n Rommel, le renard du désert, n'est en réalité qu'Arty. Lally retrouve ses clés dans le noir et s'apprête à ouvrir la pièce où Sharon et Neil sont prisonniers. Lally commençait à peine à se redresser quand quelque chose lui frôla le dos, quelque chose de glacial. Elle suffoqua quand ça lui effleura la peau, l'effleura et s'enfonça, si pointu, si vite, qu'elle sentit à peine la douleur fulgurante, le jaillissement chaud de son sang, tandis qu'elle tombait maladroitement à genoux et s'écroulait en avant. Son front heurta le sol ; son bras gauche décrivit un arc de cercle. Comme elle sombrait dans l'inconscient, sa main droite se referma sur la clef de sa pièce. A neuf heures trente, un agent du F.B.I. appela Hugh Taylor au domicile de Steve. «On croit avoir quelque chose Hughie. — Quoi ? — Cet Arty – le garagiste Arty Taggert. — Eh bien ? — Il y a un type du nom de Taggert qui avait été pris en train de rôder du côté de la gare routière municipale, il y a une douzaine d'années. Suspect dans la disparition d'une fugitive de seize ans. On n'a rien pu prouver contre lui, mais un tas de gars pensaient qu'il avait quelque chose à voir là-dedans. On l'avait interrogé sur la disparition d'autres filles aussi. Sa description colle avec celle que vous nous avez donnée. — C'est du bon boulot. Qu'avez-vous d'autre sur lui ? — On cherche où il a habité. Il a fait un tas de jobs à New York, pompiste du côté ouest, serveur dans une boîte de la 8e Avenue, plongeur à l'Oster Bar… — Concentrez les recherches sur son domicile, cherchez s'il a de la famille.» Hugh raccrocha. «Monsieur Peterson, dit-il avec précaution, nous avons peut-être une nouvelle piste. Un garagiste qui vient souvent traîner au bar du Mill Tavern et qui aurait été suspect dans plusieurs cas de disparition de jeunes filles, il y a une douzaine d'années. Un dénommé Arty Taggert. — Un garagiste ?» La voix de Steve monta «Un garagiste. — Exactement. Je sais ce que vous pensez. C'est une chance bien mince, mais si quelqu'un a réparé la voiture de votre femme ce jour-là, est-il possible qu'elle l'ait réglé par chèque ? Avez-vous gardé vos talons et relevés de chèques du mois de janvier d'il y a deux ans ? — Oui, je vais voir. — Rappelez-vous, nous examinons seulement toutes les pistes nouvelles. Nous n'avons aucune preuve sur cet Arty, si ce n'est qu'on l'a interrogé une fois, il y a des années. — Je comprends.» Steve se dirigea vers son bureau. Le téléphone sonna. C'était Roger Perry. Il hurlait dans l'appareil que Glenda affirmait que Renard était un garagiste du nom d'Arty Taggert. Hugh raccrocha d'un coup sec et se préparait à appeler New York quand la sonnerie retentit à nouveau. Il aboya : «Oui.» Son expression changea, devint impénétrable. «Comment ? Ne coupez pas, répétez.» Steve vit les yeux d'Hugh se réduire à deux fentes. Quand Hugh sortit un crayon, il lui tendit un bloc-notes. Ignorant les efforts de l'autre pour lui cacher ce qu'il écrivait, Steve fixait le bloc, absorbant les mots à mesure qu'ils venaient. (à suivre...)