Le directeur de l'éducation nationale de la région centre d'Alger, Slimane Mesbah, a mis l'accent ces derniers jours sur la nécessité d'inculquer aux élèves les cinq couplets de l'hymne national, étant «l'un des symboles de la souveraineté nationale». Assistant au premier cours sur «l'hymne national officiel», programmé au premier jour d'école, après les vacances d'automne, aux élèves des différents cycles de l'enseignement à travers les établissements scolaires d'Alger, M. Mesbah a estimé «nécessaire de programmer de tels cours pour permettre à l'élève de réciter l'hymne national complet». Le responsable a réaffirmé, à cette occasion, la nécessité d'inculquer aux «élèves l'amour de l'hymne national, comment le respecter pour en éprouver ensuite de la fierté» vis-à-vis de ce «symbole de la souveraineté nationale». Après avoir écouté l'hymne national et assisté à la levée des couleurs à l'école Abdelhamid-Benbadis (Kouba), une enseignante en langue arabe a expliqué chaque couplet de l'hymne, en faisant participer les élèves, précisant le devoir de l'élève envers cet hymne qu'il doit apprendre correctement, le respecter et défendre en toutes circonstances. L'enseignante a présenté, aux élèves de cinquième année, un data show sur l'auteur de l'hymne national, le grand poète Moufdi Zakaria, rappelant que le poète qui naquit en 1908 à Beni Yezguen dans l'un des sept ksour du M'zab, à Ghardaïa (sud de l'Algérie), s'est éteint en 1977 en Tunisie. Le poète a composé plusieurs poèmes sur la Révolution nationale, ce qui lui a valu le surnom de «poète de la Révolution» dont l'hymne national Kassaman, La flamme sacrée, Sous l'ombre des oliviers, A l'inspiration de l'Atlas et l'Iliade sur l'Algérie, outre de nombreux recueils de poèmes encore à l'état de manuscrits et qui ne demandent qu'à être ressuscités.