Urgence n La santé infantile doit être prise en charge. En point de mire, les caries dentaires et le rachitisme constituent la priorité des priorités. Prise en charge des carences vitaminiques, particulièrement chez les enfants, les femmes allaitantes et les personnes âgées est le thème choisi par LAD Pharma, le laboratoire algérien de développement pharmaceutique, dans son souci de contribuer à l'instauration d'une véritable politique de santé, à la faveur du symposium qu'il a organisé, hier, à l'hôtel Mouflon d'Or à Ben Aknoun. Cette importante rencontre scientifique à laquelle d'éminents chercheurs et spécialistes ont pris part a été l'occasion, pour les uns et les autres, de débattre d'un sujet d'une importance capitale, particulièrement en cette période de récession économique où de nombreux pans de la société algérienne souffrent de malnutrition ou, du moins, d'un grand déséquilibre alimentaire. Lors de son intervention, le professeur Boukhari, du CHU de Blida, après avoir indiqué que le calcium aidait à la contraction du muscle cardiaque et qu'il permettait la transmission de l'influx nerveux, insistera sur le fait que les besoins de cet élément vital augmentent au fur et à mesure que le sujet prend de l'âge. Dans la foulée de son intervention, le professeur Boukhari admettra que la ration alimentaire de l'Algérien est déséquilibrée dans la mesure où elle est riche en glucides et lipides mais qu'elle est pauvre en protéines. Pour sa part, le Dr Haddam du CHU Parnet s'attardera sur les cas de rachitisme chez les jeunes enfants, dus essentiellement à une carence en vitamine D. Il mettra l'accent sur le fait que c'est généralement chez les nourrissons de moins de 18 mois que les cas de rachitisme sont les plus fréquents «parce que, précisément, lors de cette phase-là, l'alimentation est pauvre en vitamine D», soulignera-t-il. «En outre, des études ont démontré que l'allaitement maternel était on ne peut plus bénéfique pour le nourrisson et qu'il était à même de lui éviter le rachitisme», ajoutera l'intervenant, non sans insister sur le fait que le taux de vitamine D apporté par l'alimentation était minime comparativement aux autres sources, dont le soleil. Il affirmera (sans donner de chiffres) que le rachitisme, qui est en net recul en Algérie, touche essentiellement les enfants de 1 à 12 mois. Autre volet auquel le Dr Haddam s'est intéressé en tant que pédiatre, les caries dentaires. «L'OMS place les caries dentaires en 3e position comme fléau lié à la santé. C'est une maladie infectieuse d'origine microbienne. Elle très répandue chez nos enfants», insistera-t-il. Pour lui, l'hygiène est plus que recommandée de même que la nécessité d'acquérir, dès le très jeune âge, de bonnes habitudes alimentaires. En conclusion, l'unanimité a été totale sur la nécessité de la prise en charge des carences vitaminiques dès le plus jeune âge afin d'éviter toutes complications aux conséquences fâcheuses. Le Neocalcigenol à la rescousse l Lors du symposium, le Dr Djebbar, directeur du laboratoire Lad Pharma, rappellera à l'assistance que le Neocalcigenol, médicament disponible sur le marché depuis 15 ans, était à même de remédier (au regard de sa composition renfermant du calcium, du fluor ainsi que les vitamines C et D3) à un déficit en matière de vitamines, particulièrement chez les jeunes enfants et les femmes allaitantes. L'avantage de ce médicament, fabriqué sous licence avec un laboratoire belge, est qu'il peut être pris à n'importe quel âge. Il est cédé au prix de 279 DA.