Danger n Si le WAT est parvenu à s'extirper de la zone rouge en réalisant son troisième succès de la saison, ce n'est pas le cas pour son adversaire du jour, le MCO qui enregistre sa septième défaite en autant de déplacements. Pis encore, le club d'El-Hamri s'enlise dans une nouvelle crise aux conséquences qui risquent d'être désastreuses avec la démission du président Djebbari. En effet, ce dernier, qui a eu un geste déplacé à la fin du match contre le WAT à l'égard du public tlemcénien, a déposé sa démission à la direction de la jeunesse, des sports et des loisirs (DJSL) d'Oran qui a, à son tour, exigé du chairman du MCO d'organiser son assemblée générale avant de laisser sa place que lorgne déjà un certain Kacem Ellimam dont on annonce le grand retour. Le staff technique n'est pas en reste puisque Medjadj est sur un siège éjectable, lui, qui n'a pas réussi jusqu'à maintenant à redresser la barre d'un navire qui chavire dangereusement. Même scénario à Blida où le nouveau président Ferroukhi a déjà jeté l'éponge. Hier, à l'issue du faux pas de son équipe face à la JSM Béjaïa, il confirmera la nouvelle : «Cela fait une semaine que j'ai démissionné, même si je gère toujours les affaires courantes du club en attendant la tenue d'une assemblée générale élective. Je suis hypertendu et je ne peux plus assumer la responsabilité de ce club.» Sur le plan de la trésorerie, le club-phare de la ville des Roses, qui pointe à l'avant-dernière place du classement, commence à voir la lumière, comme a tenu à le préciser son président démissionnaire, mais plusieurs problèmes persistent. Les finances sont également l'un des problèmes du CA Bordj Bou-Arréridj qui forme, avec le MCO et l'USMB, le trio des relégables. Son président, Abdelhamid Aïdel, élu l'été dernier, ne sait plus où donner de la tête surtout après le départ de l'entraîneur Abdelkrim Benyelles, le second après le Portugais Texeira qui a débuté la saison. Sur le plan des résultats, le CABBA en pâtit puisque le club n'a gagné qu'un seul match et passe pour le roi des matchs nuls (6 au total). Le président Aïdel, soumis à une forte pression de la part des supporters (il a même reçu des menaces par SMS), veut à tout prix recruter l'entraîneur Amrani, après avoir raté le Bulgare Todorov. Non loin de ces trois équipes, le WAT et le NAHD se débattent, eux aussi, dans de gros problèmes, notamment le Nasria qui a vu son entraîneur Boualem Laroum claquer la porte et son président Mourad Lahlou présenter sa démission pour la énième fois. C'est dire que rien ne va plus chez les équipes du bas du tableau.