n Lors de l'un des récents forums du quotidien El Moudjahid, M. Djamaâ, directeur général de la caisse nationale du logement (CNL), tout en abordant la politique de l'Etat en matière d'aide au logement, reconnaîtra que la demande accrue sur les logements est telle que sa satisfaction n'est guère une sinécure. Diverses difficultés sont derrière cet état de fait, dont, bien évidemment, la question du foncier n'est pas des moindres. Dans la foulée, le directeur général de la CNL insistera pour dire que le nombre de mariages célébrés chaque année était un facteur qu'il fallait pendre en considération dans toute discussion relative au logement dans la mesure où la demande de logement qu'il induit peut influer sur les efforts déployés par l'Etat en matière de construction. Selon l'intervenant, 80% environ des couples qui convolent, chaque année, en justes noces, sont à la recherche d'un logement. Ainsi donc, le temps de la famille étendue où les frères vivaient en communauté avec leur progéniture (sous l'autorité de leurs parents) semble bien loin. Afin d'éviter les problèmes de diverses natures (que la cohabitation semble générer), l'on fait tout pour avoir son chez-soi, même si l'on sait pertinemment que cela ne sera guère aisé. Pour pouvoir réaliser son rêve, d'énormes sacrifices sur le plan financier sont nécessaires, le logement, de nos jours, coûtant les yeux de la tête.