«Les vecteurs nuisibles vivront toujours à nos crochets, se nourrissent de nos restes et endommagent pour la plupart nos réserves alimentaires par les souillures qu'ils propagent.» Mme Nadia Cheballah, chef du département technique chez Hurbal, parle ici, des insectes et des animaux comme les rongeurs qui exploitent la moindre faille du mode de vie des hommes pour constituer de «véritables fléaux notamment en milieu urbain.» Pour bien lutter contre ces fléaux, la représentante de Hurbal assure qu'«il ne faut pas sous-estimer leurs capacités d'adaptation et leur instinct de survie. C'est ainsi que croire que l'application seule de produits pesticides peut résoudre le problème est bien naïf.» La solution, selon elle, réside dans la lutte intégrée : «Emploi judicieux et harmonieux de plusieurs moyens de lutte, biologiques, chimiques et physiques, pour abaisser les effectifs des indésirables.» La stratégie de lutte intégrée adoptée par Hurbal vise, ajoute Mme Cheballah, à «réduire la quantité d'insecticides et de raticides employés.» Cette démarche qualité s'inscrit sur deux axes : «Réduire l'emploi d'insecticides qui ne sont pas facilement biodégradables tels les carbamates et les organophosphorés en utilisant exclusivement des perythrinoïdes et substituer dans la lutte anti-larvaire les produits chimiques par des produits biologiques qui sont sans effets toxiques pour l'environnement», affirme-t-elle tout en appelant à «réduire au maximum l'introduction de pesticides dans des écosystèmes déjà très fragiles.»