Résumé de la 42e partie n Malika décide de faire savoir à Mustapha qu'elle a voulu l'épouser par vengeance. Si elle a arrêté le projet, c'était par amour… Tu m'aimes ! répète-t-il. — Oui, dit-elle ! Elle éclate alors en sanglots. — Je me suis dit qu'il n'y avait plus besoin de vengeance… Plus de rancune… Mais j'étais piégée : je ne pouvais rien faire sans mes parents ! — Oui, mais l'essentiel est que tu m'aimes ! — Je ne peux rien faire sans mes parents, gémit Malika. — Je pourrais changer de nom s'il le faut ! Elle secoue la tête. — Il va falloir vivre dans le mensonge ! — Qu'importe puisque on s'aime ? — Je ne peux pas ! — Alors, nous revenons à l'idée de pardon… C'est la seule en mesure de nous sauver ! — Et si ma famille refuse le pardon ? — Je me traînerai aux pieds de ton père, de tes frères… Peut-être que cela va les émouvoir — Tu ne connais pas les haines de familles ! — Il n'y a rien que l'amour ne puisse sauver ! Elle soupire. Il lui prend la main. — Mais, toi, dis-moi, tu m'aimes ? — Oui, dit-elle dans un souffle. — Tu ne vois plus en moi l'ennemi de ta famille ? — Non, dit-elle. Elle regarde sa montre. — Je dois partir, dit-elle. — Non, reste encore, dit-il, je t'en prie ! Dis-moi ce qu'il y a lieu de faire ! — Je ne sais pas, dit-elle. — Le pardon… — Il faudra le préparer… voir si mes parents vont en accepter le principe ! — je passerai voir ta mère, dit-il, elle nous aidera à tout préparer ! — Si cela ne dépendait que de ma mère, dit en soupirant Malika. — Ton père, aussi, s'il veut ton bonheur, cédera… Elle se lève. — Je rentre… — N'oublie pas ce que je t'ai dit ! Gagne ta mère à notre cause, il lui sera peut-être facile de faire fléchir ton père… Il se lève aussi. — Non, dit-elle, je rentre toute seule… Il la regarde s'éloigner, tristement. D'habitude, il l'accompagnait à la maison, et quand elle se rendait, à l'hôpital, il la conduisait toujours. (à suivre...)