Résumé de la 41e partie n Malika préfère, elle aussi, dire la vérité à Mustapha : elle était au courant de tout quand elle l'a connu… Quoi ! s'écrie Mustapha… tu ne l'as pas appris par la suite ? — Non, dit-elle — Et quand l'as-tu su ? — Tout à fait au début… quand tu es rentré à l'hôpital… — Quoi ! mais c'est incroyable ! Malika baisse les yeux. — Oui, dit-elle… Dès que j'ai appris ton nom, j'ai établi un rapport avec l'ennemi de ma famille… alors, je me suis renseignée et j'ai trouvé qu'il s'agissait bien de toi ! — Mais alors, pourquoi tu n'as pas tout de suite abandonné ? — Je me le demande maintenant… Mustapha se prend à rêver. — Peut-être que tu m'aimais… — Pas encore, dit-elle — Alors qu'est-ce qui a pu justifier cette position ? Elle hésite. — Je t'en prie de tout me dire… — La vengeance… Il la regarde. — La vengeance ? — Oui, dit-elle, la vengeance… tu veux savoir ce que je pensais quand je t'ai vu ? — Oui, dit-il — Je n'ai pensé qu'à une chose : venger ma famille… Quand j'ai su que tu étais fils unique, je n'ai pensé qu'à une chose : te séparer de ta famille, te dresser contre elle… voilà quel était mon projet ! Mustapha est atterré. — Ce n'est pas possible ! dit-il. Malika est soulagée. Elle se sent comme libérée d'un poids. — Voilà toute l'histoire… alors, à toi de me juger maintenant ! Mustapha secoue la tête. — Je ne te juge pas… — Alors, tu devrais m'oublier, ne plus penser à moi ! — Non, dit-il. Il lui prend la main. — Pourquoi as-tu renoncé à ton projet ? Elle détourne la tête. — Je ne sais pas, dit-elle, des scrupules peut-être… — Non, non, dit Mustapha. C'est parce que tu m'aimes… N'est-ce pas, parce que tu m'aimes ? Elle hésite un peu. — Oui, dit-elle. (à suivre...)