Résumé de la 14e partie n Sans s'en rendre compte, Malika est en train de tomber amoureuse de Mustapha. Pourtant, si elle accepte de l'épouser, c'est avant tout par vengeance. Sa mère remarque immédiatement qu'elle est pensive. — Que se passe-t-il ? Tu as des ennuis ? — Pas spécialement… — Tu es toute soucieuse ! — C'est ce jeune homme… — Mustapha ? Un garçon charmant ! — Je le sais… Il m'a encore demandée en mariage ! — Mais tu m'as dit que tu allais accepter sa demande ! — Je ne croyais pas que c'était aussi sérieux que cela ! Ouardia s'exclame : — Quoi, tu ne croyais pas qu'il était sérieux, alors qu'il n'a cessé de multiplier les marques d'affection à ton égard ! — C'est à moi que je pensais quand je parlais de sérieux ! Ouardia se renfrogne. — Là, tu as raison, ma fille, tu n'as jamais été sérieuse ! Combien de prétendants tu as déjà éconduits. Trois ? Quatre ? Malika éclate de rire. — Ce sont eux qui n'étaient pas sérieux ! Et puis, ils étaient tous moches ! — Je te le concède : Mustapha est le plus beau de tous ! Vous ferez un joli couple ! — Tu crois ? — Vous aurez de beaux enfants ! — Tu penses déjà aux enfants ! —C'est la finalité du mariage, non ? — Et papa, tu lui en as parlé ? Ouardia hausse les épaules. — Que veux-tu que Slimane dise ? — Les garçons ? — Ils accepteront tous ta décision ! Surtout si je dis que je suis d'accord ! Malika rit. — En somme, c'est nous qui commandons ! — Oui ! — Les hommes doivent quand même se renseigner sur celui que je dois épouser ! — Bien sûr ! La jeune femme prend aussitôt peur. — Et s'ils découvrent quelque chose à son propos ? — Que veux-tu qu'ils découvrent ? Apparemment, il appartient à une famille noble et riche, on ne peut espérer mieux pour sa fille. N'est-ce pas ? — Oui, dit Malika. (à suivre...)