Résumé de la 43e partie n Malika avoue son amour pour Mustapha, en dépit de ce qui s'est passé. Elle promet aussi de l'aider, dans la mesure de ses possibilités, à résoudre son problème. Dès le lendemain, il retourne voir Ouardia qui est heureuse de le revoir, surtout que sa fille lui est maintenant favorable. — Elle aussi, elle pense au mariage, dit Ouardia, mais elle ne sait comment faire ! — Nous allons venir demander pardon, dit Mustapha. — Mais cela va-t-il va suffire ? Mustapha lève les mains de désespoir. — Que faire alors ? — J'avoue que je ne sais pas ce qu'il faut faire ! Mais j'avoue aussi que l'idée de pardon n'est pas mal… — Il faudra préparer les choses, dit Mustapha, et j'avoue que je compte sur vous ! — Sur moi ? dit la brave femme. Elle semble fortement hésiter. — J'ai déjà fait beaucoup pour vous, dit-elle, j'ai intercédé pour Malika, je t'ai défendu… — Nous vous confions cette autre mission… — Je ne suis pas sûre de pouvoir réussir… — Vous êtes notre chance ! Ouardia est émue. — Je vais essayer ! — S'il vous plaît, faites de votre mieux ! Quand il la quitte, il la supplie de faire l'impossible, car elle est vraiment leur dernière chance ! Ouardia va échafauder des plans toute la journée : mais quoi qu'elle fasse, elle doit passer par l'aveu de la vérité. Ce jour-là, elle se montre très gentille avec Slimane, alors qu'elle a l'habitude de le houspiller. Elle lui apporte son journal, elle va jusqu'à lui faire le plat qu'il aime. — Ce soir, chuchote-t-elle à Malika, je vais lui en parler ! Toi dès la fin du repas, va dans ta chambre et n'en ressors plus ! Après le dîner, Malika s'éclipse. — Il y a une émission intéressante, à la télévision, dit Slimane, elle ne la regarde pas ! — J'ai plutôt quelque chose à te dire, dit Ouardia. Elle s'assoit à côté de lui. — C'est à propos du fiancé de Malika… Il la regarde. — Qu'est-ce qu'il a le fiancé de Malika ? — Eh bien, dit la brave femme, on vient d'apprendre son nom… Slimane fronce les sourcils. — Et qu'a-t-il de particulier ce nom ? Ouardia balbutie. — Il s'appelle… il s'appelle B… — Et alors ? — Je crois qu'il est apparenté… aux bourreaux de ton père (à suivre...)