Résumé de la 19e partie n Mustapha veut demander la main de Malika. La jeune femme redoute que son père lui demande son origine et découvre qu'il est de la même région que lui. Ouardia regarde par la fenêtre. — ils ne sont toujours pas là ! — tu es toujours impatiente, la gronde son mari Slimane, ils ont dit à quatorze heures trente et il n'est encore que quatorze heures ! Les deux frères de Malika, Saïd et Tahar, sont également là et l'impatience de leur mère les amuse. Malika, elle, coiffée et habillée comme une mariée, se contente de sourire. — tu as peur qu'ils ne viennent pas ? dit slimane, taquinant sa femme. Tu as peur que ta fille ne se marie pas ? Ouardia se retourne vers lui, agressive : — Et que manque-t-il à ma fille pour qu'on ne vienne pas demander sa main ? elle est jolie et instruite, ma fille ! Tu oublies qu'elle est médecin ! — c'est ma fille aussi, dit Slimane. — si vous continuez à vous quereller, dit Saïd, les visiteurs vont vous entendre de la porte de l'immeuble ! Tahar, lui, se retourne vers sa sœur. — tu nous as surpris, petite sœur ! Malika rougit et baisse la tête. — on croyait que le mariage ne t'intéressait pas ! — C'est ce qu'elle a toujours dit, dit Ouardia, il n'y a que les études qui comptent pour elle, les études ! — Et peut-on savoir qui est l'heureux élu ? demande Saïd. — un brave garçon, dit Ouardia. — Tu l'as vu ? demande Tahar. — oui, à l'hôpital ! — Il est médecin… — non, je vais vous raconter dans quelles circonstances Malika a connu ce garçon. Et elle raconte toute l'histoire, dans le moindre détail. — Et ce garçon a une bonne situation professionnelle ? — il est ingénieur, dit timidement Malika. — il est surtout fils unique et sa famille est très riche ! Votre sœur habitera dans une villa, elle aura tout ce qu'elle voudra… Slimane intervient. — tu crois que c'est le plus important dans la vie ? — avoir de l'argent ? bien sûr ! Je ne veux pas que ma fille vive de la paie d'un fonctionnaire, comme j'ai vécu, moi ! Ouardia n'attend pas que son mari prenne la parole. Il va certainement l'invectiver. Elle va au balcon et pousse un petit cri. — ils arrivent ! Dans une grande voiture… Mustapha est avec eux et il porte un énorme bouquet de fleurs ! (à suivre...)