Résumé de la 8e partie n Ouardia, la mère de Malika, manifeste son désir de voir Mustapha. Nadia s'est gardée de lui dire qu'il est le petit-fils du pire ennemi de la famille ! Deux jours après, en allant au travail, elle dit à sa mère : — Je t'emmène ! — Tu acceptes que je le voie ? — Pourquoi pas, puisque tu le veux ! Mais je t'avertis : pas un mot de ce que je t'ai dit ! Ne va surtout pas lui dire que tu es heureuse que je lui plaise ! — Non, mais pour qui me prends-tu ! — Ne va pas lui dire non plus qu'il est beau ! — S'il l'est réellement, pourquoi pas ? — Alors, je ne t'emmène pas ! — Bon, bon, je ne dirai rien ! — Contente-toi de lui souhaiter un prompt rétablissement ! — D'accord, d'accord ! Ses conditions posées, Malika accepte d'amener sa mère voir le malade. De la porte de la chambre, Ouardia s'exclame, à voix basse. «Mon Dieu, comme il est beau !» Malika la pince et murmure : «Ne va pas le lui dire ! — Non, non, présente-moi !» Elle pousse sa mère dans la chambre. — Bonjour, Mustapha, comment vas-tu aujourd'hui ? Le jeune homme lève vers elle un visage souriant. — De mieux en mieux, docteur ! C'est au tour de Malika de sourire. — Tu m'appelles docteur, maintenant ? — C'est juste pour la forme ! Elle montre Ouardia. — C'est ma mère : je lui ai tellement parlé de toi qu'elle m'a demandé de l'emmener te voir ! ça ne te dérange pas ? — Non, non ! Il tend les mains. Ouardia les prend et les serre. — Dieu merci que tu sois sauvé, mon enfant ! — Grâce aux médecins, dont ta fille, ma mère ! — Oh, ne dis pas cela, c'est le chirurgien qui t'a opéré ! — Mais tu m'as apporté une aide morale inestimable ! Sans toi je serais encore cloué au lit ! je n'avais aucun courage ! — Je suis heureuse que tu ailles mieux ! — Et moi donc, dit Ouardia, Malika n'arrête pas de parler de toi ! — C'est vrai ? — Puisque je te le dis ! (à suivre...)