Résumé de la 45e partie n Ouardia a tout expliqué à Slimane. Elle va jusqu'à lui dire que sa fille, qui a renoncé à faire du tort à Mustapha, veut l'épouser ! Slimane éclate de rire. — Quoi, après la haine, c'est l'amour ! Ouardia ne voit rien de bon dans ce rire. — Et alors, ce sont des choses qui arrivent ! Mais bien sûr, toi, tu ne peux comprendre cela ! — Et qui te dit que je ne peux les comprendre ? — Parce que ce n'est plus de notre âge ! Mais Slimane s'emporte. — Quoi ! tu trouves normal ce qu'elle a fait ? Et tu trouves que c'est bien ! ensuite, elle demande la permission d'épouser cet homme ? — Elle regrette ce qu'elle a fait ! — Alors qu'elle ne demande pas à épouser cet homme ! Tu oublies qu'il est l'ennemi de la famille ? — Je ne l'oublie pas… — Je lui pardonne ce qu'elle a fait, mais je ne lui donnerai jamais mon autorisation pour épouser cet homme ! — C'est qu'elle l'aime ! — Tant pis pour elle, elle n'avait pas à jouer la comédie de l'amour ! — Tu n'auras donc pas pitié de ta fille ? — Je ne puis l'autoriser à épouser le descendant des bourreaux de mon père ! Je ne peux le considérer comme mon gendre ! Et son père : comment penser qu'il a été le fils de celui qui a tué mon père ! — Il était jeune à l'époque… quant à Mustapha, il n'était même pas né…Tu ne vas pas rejeter le crime d'une personne sur sa descendance ? — Je ne veux rien savoir d'autre ! Ouardia tente une dernière carte. — Mustapha parle de venir avec son père demander pardon ! — Et à quoi cela servirait-il ? — A se réconcilier, dit Ouardia. — Cela ne va pas faire revenir mon père ! Ouardia hausse les épaules. — Rien ne pourra faire revenir ton père ! Il y a eu d'autres tragédies et les gens ont tenté de pardonner…Pense au bonheur de ta fille ! — J'y pense, mais pas de cette façon ! — C'est ton dernier mot ? — Oui, dit Slimane. — Une fois encore, tu ne penses pas à ta fille ! — Ma fille je l'aime… — Alors fais un geste pour elle ! C'est sa vie que tu vas briser si tu ne l'autorises pas à épouser cet homme ! (à suivre...)