Le premier responsable de Sonatrach, Mohamed Meziane, a révélé que les projections d'investissement de Sonatrach dans le domaine de la pétrochimie dépassent 25 milliards de dollars pour les prochaines années. Mohamed Meziane, qui s'exprimait, hier en marge de la cérémonie de signature des statuts du holding Activités Industries Externes, a précisé que Sonatrach se focalisera désormais sur les projets porteurs hors hydrocarbures, notamment le dessalement de l'eau de mer, les industries pétrochimiques et d'autres secteurs d'investissement hors hydrocarbures. Ce holding devant se charger de «créer, à partir de ressources naturelles, le maximum de la valeur ajoutée». C'est dans cette optique que la direction des activités externes, créées en juillet 2006 et qui avait pour mission la gestion des interfaces, le pilotage, le suivi et la coordination de toutes les actions entre Sonatrach et les sociétés tierces, a été filialisée pour devenir, aujourd'hui, le holding Activités Industrielles Externes (AIE), dont les parts sont détenues à 100% par Sonatrach et dotée d'un capital social de 65 millions de dinars. La cérémonie de signature des documents relatifs à ce holding s'est déroulée au siège de Sonatrach en présence du secrétaire général du ministère de l'Energie et des Mines, Fayçal Abbas. Ce holding sera chargé de tous les projets hors hydrocarbures de Sonatrach, dont, entre autres, la mine de zinc et de plomb d'El-Abed de Tlemcen, la mine d'or dans le Hoggar, le projet d'exploration de plomb et de zinc à Sétif et celui de Gara Djebilet, pour lequel Sonatrach est en négociation pour le choix d'un partenaire de renommée internationale. Sur un autre front, l'AIE prendra en charge aussi 13 projets de dessalement de l'eau de mer, actuellement en réalisation et deux centrales électriques. Chakib Khelil, pour sa part, estime, dans une allocution que «ces projets, hors hydrocarbures, doivent être naturellement suivis par une structure dédiée exclusivement à cette mission». Ces projets, explique par ailleurs le ministre, visent à créer sur place, à partir de ces ressources naturelles, le maximum de la valeur ajoutée.