Le Président américain George W. Bush entame avec sa tournée au Proche-Orient cette semaine, une série de voyages d'adieu à l'étranger. Selon des politologues, les Présidents américains qui ne se représentent pas, se tournent parfois vers l'étranger durant la dernière année de leur mandat pour en partie compenser leur perte de prestige dans le pays alors que tous les regards se tournent vers la campagne présidentielle. «Le risque pour un Président dans sa dernière année en fonction est d'être perçu comme une personnalité de moindre importance tout comme son gouvernement considéré comme étant en veilleuse dans l'attente de son successeur», relève un politologue. Les voyages à l'étranger sont un moyen d'«attirer l'attention sur certains sujets» que le Président Bush souhaite mettre en exergue avant la passation de ses pouvoirs, peut-être à un démocrate critique de ses politiques, poursuit cet expert. M. Bush, impopulaire aux Etats-Unis et à l'étranger à cause surtout de la guerre en Irak, entame une tournée d'une semaine qui le conduira pour la première fois en Israël en tant que Président et en Cisjordanie. Ce voyage comprend aussi le Koweït, Bahreïn, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite et l'Egypte.