Résumé de la 11e partie n Raymond Fernandez a laissé entendre qu'il veut épouser Martha, mais quand elle lui rappelle sa promesse de l'inviter à New York, il se rétracte. — Alors, tu es satisfaite ? — Oui, dit-elle — Je t'aime, bien sûr, mais ce n'est pas le moment de songer au mariage, nous avons le temps de le préparer ! Martha se calme. — Alors, tu ne me refuses pas ? — Bien sûr que non, tu sais bien que je t'aime ! — Je peux te faire confiance ? — Moi, tu as toute ma confiance ! Et pour la calmer encore plus, Raymond va la retenir pour deux semaines. Deux semaines de bonheur indicible. — Je n'ai jamais été aussi heureuse ! Elle serait restée plus longtemps, mais elle doit songer à ses enfants, à son travail… — Je dois retourner à Milton, dit-elle — Dès que j'aurai du temps, je te rejoindrai ! Elle retourne donc à Milton, en Floride. Ses enfants sont heureux de la revoir. — Tu nous as manqué ! — A moi aussi, leur dit-elle Et elle ajoute. — Bientôt, vous aurez un père pour vous aimer et vous protéger ! Vous ne serez plus seules, il y aura toujours quelqu'un pour s'occuper de vous ! Martha est heureuse, mais quand elle retourne à l'hôpital, elle a la mauvaise surprise d'être licenciée. — Mais pourquoi ? demande-t-elle — Vous avez été absente sans avertir ! — Faites-moi des retenues sur salaire ! — La direction a décidé de vous licencier ! C'est sans appel ! Mais une collègue infirmière lui dit la vérité : «C'est à cause de ton amant, l'Espagnol et il y a eu aussi, ta tentative de suicide !» Martha, la tête basse, va récupérer son chèque. — Il faut le libeller à quel nom ? — Au nom de Martha… Martha Fernandez ! Déjà, elle se considère comme l'épouse de Raymond. Les jours suivants, elle essaye de retrouver un autre travail, mais partout où elle va, il n'y a rien pour elle. Des amies lui expliquent. «Tu t'es trop engagée dans cette affaire ! — C'est que j'aime Raymond ! Elle ne reniera rien de son amour. Maintenant qu'elle n'a plus rien qui la retient à Milton, elle songe à aller à New York. (à suivre...)