Résumé de la 20e partie n Mohammed s'interroge sur les propos de Sabrina qui lui a dit qu'elle le préfère à son cousin Rafik. Elle est dans sa chambre quand elle entend les éclats de voix de son oncle. Elle ferme aussitôt sa porte. «Pourvu que ma mère lui dise que je suis souffrante !» Mais quelques instants après, sa mère frappe à la porte. — Sabrina ! — Je suis au lit, je suis souffrante ! — Ouvre tout de suite. Elle ouvre. — Que se passe-t-il ? demande la jeune fille qui feint d'ignorer que son oncle vient d'arriver. — Ton oncle est là. — Eh bien, occupe-toi de lui ! — Il veut te voir ! — Dis-lui que je suis souffrante… — On l'a déjà dit, la semaine dernière… Sabrina hausse les épaules. — Il y a aussi ton cousin Rafik ! — Ah, non, celui-là, je ne veux pas le voir ! Djazia se fâche. — Et pourquoi donc ? — Il m'ennuie ! — Ce n'est pas une raison ! Comme elle insiste, Sabrina éclate. — Tu veux savoir ? Il nous a abandonnés au moment où nous avions besoin de lui ! Tu trouves cela correct de la part d'un cousin ? — Il était en voyage ! — Je ne le crois pas ! — Comment cela, tu n'y crois pas ? — C'est parce qu'il était en froid avec papa qui refusait de lui prêter de l'argent ! Il ne l'a pas revu depuis une année ! — C'est du passé ! Ton cousin est, ne l'oublie pas, notre meilleur soutien ! La jeune femme secoue la tête : — Qui n'a pas aidé mon père, au moment où il en avait le plus besoin, ne peut être mon soutien ! — Tu ne devrais pas parler ainsi ! — Je ne veux plus qu'on me console, qu'on me fasse la morale ! — Ton oncle et ton cousin viennent nous voir, c'est tout… Ne nous montrons pas impolis à leur égard ! — Je viens, mais ne m'oblige pas à leur témoigner de l'amitié ou de l'affection, encore moins de la reconnaissance ! — Je ne te le demande pas ! (à suivre...)