Résumé de la 18e partie n A l'enterrement de son père, Sabrina fait une crise : elle ne veut voir personne, y compris son oncle et son cousin. Elle va rester une semaine entière sans voir personne. Son oncle et son cousin viennent tous les jours dans l'espoir de la voir, mais elle refuse. — Elle a besoin de s'isoler, dit, à chaque fois, Djazia. Sabrina, pâle et amaigrie, finit par sortir au jardin. Rien n'a plus le goût d'antan, mais il lui plaît d'être dans la nature. — Sabrina ! Elle se retourne. — Mohammed ! Il vient vers elle. — Comme ça me fait plaisir de te voir sortir de ton isolement ! Elle veut pleurer. Il lui prend la main. — Non, ne pleure pas ! — Oh, Mohammed, je ne reverrai plus mon père ! — Il est désormais dans ton cœur ! Ils font quelques pas ensemble. — J'ai voulu te voir à plusieurs reprises ! — Je ne voulais recevoir personne… Mais toi, je t'aurais reçu ! Ils s'arrêtent. — Tu as toujours été de mon côté ! — Ne sommes-nous pas amis ? — Depuis l'enfance, dit Sabrina. Mon père t'appréciait beaucoup ! — J'aurais aimé encore le servir, dit Mohammed. Sabrina se crispe. — Ce n'est pas comme mon oncle et mon cousin qui ne cherchent que leurs intérêts ! Mohammed ne relève pas. — Tu as revu Rafik ? — Oui, dit Mohammed — Il t'a dit quelque chose ? — Laisse tomber… — Non, je veux que tu me dises… Mohammed détourne la tête. — Il m'a encore manqué de respect ! — Quel goujat ! s'exclame la jeune femme — Ta mère était là, il m'a traité de domestique ! Elle regarde Mohammed. — Tu es mieux que lui ! Elle le regarde et dit. — C'est pourquoi je te préfère à lui ! (à suivre...)