Les travaux d'aménagement du nouveau pôle urbain de la ville de Tablat, l'un des dix grands projets de restructuration de l'ossature urbaine de la wilaya de Médéa, avancent à «un rythme soutenu» et devraient «s'accélérer dans les prochaines semaines», a indiqué le chef de daïra, Ahmed Terraf. La ville de Tablat qui compte quelque 54 000 résidents, devrait connaître, à la faveur de ce plan d'aménagement, «une véritable métamorphose urbaine qui va contribuer à régler de manière définitive, le problème de la rareté du foncier et faire face à la forte demande en logements». L'aménagement de ce pôle urbain «est d'une nécessité impérative, en raison notamment du développement urbain anarchique qui s'est opéré au niveau de l'ancien noyau urbain au cours des dernières années, et de la saturation du tissu urbain aggravés en cela par une forte croissance démographique rendant difficile toute possibilité de gestion harmonieuse et équilibrée des espaces urbanisables disponibles», a-t-il expliqué. La réalisation de ce pôle, qui constitue une extension naturelle et structurée de la ville, s'inscrit, a-t-on souligné, dans une optique d'urbanisation et d'aménagement harmonieux conformes aux règles exigées, qui tendent à faciliter la gestion et l'exploitation des espaces constructibles qui seront intégrés au projet et à permettre une meilleure maîtrise du développement à venir de cette agglomération. Outre les aménagements extérieurs devant être réalisés sur le nouveau site retenu à cet effet, le projet en question doit s'articuler, selon le même responsable, autour d'un noyau d'habitations constitué de 500 logements, tous types confondus, dont 175 ont été déjà réalisés, de structures socio-éducatives d'appoint, dont un lycée, un CEM, une bibliothèque communale, une crèche et des infrastructures administratives et sanitaires. Le plan d'aménagement prévoit également l'implantation de multiples structures publiques de proximité, des commerces et des espaces verts, aires de jeu et de détente pour assurer un maximum de confort aux futurs résidents du pôle, a ajouté M. Terraf.