"Point culminant" Le majestueux Galibier, sommet de ce Tour du Centenaire à 2 645 mètres d?altitude, précède dimanche l'arrivée à l'Alpe d'Huez. Au bout d'une échappée de plus de 180 kilomètres, Richard Virenque a gagné la septième étape du Tour de France cycliste, samedi, à Morzine, et a revêtu le maillot jaune de leader. Escaladé par sa face nord, de loin la plus difficile, le Géant des Alpes présente 30,4 km de montée à partir de la vallée de la Maurienne. Entre le départ de Sallanches et le pied du Galibier à Saint-Michel-de-Maurienne, la course emprunte deux petites côtes de troisième catégorie. A partir du km 121, elle entre dans une autre dimension. Le col du Télégraphe (12 km à 6,8%), véritable marche-pied du Galibier, est lui-même classé en deuxième catégorie. Après une courte descente, la route s'élève de nouveau, atteint le lieu-dit du Plan Lachat, dans un cadre grandiose de haute montagne, et grimpe jusqu'au col. Du sommet qui sépare la Savoie des Hautes-Alpes, à 62 km de l'arrivée, il reste une très longue descente par le col du Lautaret et La Grave jusqu'au bas de la vallée de la Romanche. A Bourg d'Oisans commence la montée de l'Alpe d'Huez (classée hors catégorie), ses vingt et un virages, ses légendes. Sur 13,8 km (à 7,9% de pente), la route s'élève de façon régulière pour atteindre l'altitude de 1 850 mètres sur l'avenue du Rif-Neel, site d'arrivée traditionnel dans la station de l'Oisans.