Choix n Moins pénibles et moins «salissants», les métiers de l'électricité, du froid et surtout ceux en rapport avec les TIC demeurent un choix de prédilection pour les jeunes. La maçonnerie et les autres métiers du bâtiment, créneaux pourtant très porteurs, demeurent «boudés» par les jeunes qui affluent sur la formation professionnelle dans la wilaya de Constantine, apprend-on auprès de responsables du secteur. Selon ces responsables rencontrés lors des Journées portes ouvertes sur le secteur de la formation professionnelle organisées au palais de la culture Malek-Haddad, les maçons actuellement en formation dans les différents centres de la wilaya sont souvent sollicités par des entrepreneurs «avant même la fin de leur stage». Les avantages, pourtant alléchants qui leur sont proposés, «ne semblent pas exercer un réel attrait sur les jeunes à la recherche d'une formation débouchant sur un emploi», ont-ils fait remarquer. Moins pénibles et moins «salissants», les métiers de l'électricité, du froid, et surtout ceux en rapport avec les nouvelles technologies de l'information et de la communication demeurent, malgré une saturation du marché du travail, un choix de prédilection pour les jeunes à la recherche d'une formation, selon les informations recueillies au cours de cette manifestation. La formation professionnelle, dont la panoplie de spécialités s'élargit de plus en plus pour toucher des branches pointues comme la réparation du matériel biomédical, enseignée depuis la rentrée de septembre à l'Institut spécialisé de la formation professionnelle (Insfp) du Khroub, compte sur l'ouverture prochaine à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, d'un institut spécialisé dans les métiers du Btph. Il est escompté une relance plus appuyée de ces métiers où la main-d'œuvre possédant une qualification à même de répondre aux nouvelles exigences du marché demeure une denrée rare.