L'évaluation de l'ampleur du phénomène passe par l'amélioration et le renforcement du système de déclaration obligatoire anonyme des cas de toxicomanie (circulaire 1991). L'appréciation de l'activité des centres de prises en charge passe aussi par des bilans trimestriels ainsi que le développement des connaissances et de la recherche sur tous les aspects de la toxicomanie (études, enquêtes). L'information et la sensibilisation sont tributaires, elles, de l'organisation de semaines de sensibilisation en milieu scolaire et universitaire et dans le secteur de la formation professionnelle, sachant pertinemment que la majorité des consommateurs débute la consommation à un âge précoce, c'est-à-dire celui de l'adolescence. Mais l'une des recommandations premières dans la réussite de la politique de lutte contre les affres de la toxicomanie demeure incontestablement la réussite de la formation et du recyclage du personnel médical et paramédical ainsi que par la création et l'organisation de centres de cure de désintoxication et de centres intermédiaires pour l'orientation et le suivi des toxicomanes.