Résumé de la 2e partie n Tandis que Marie va appeler le médecin, madame Pintou reste avec le malade. Le médecin de famille, le docteur Gallois, ne tarde pas à venir. Le 25 octobre 1947, Léon Bernard, qui vient d'entrer dans la ferme de sa femme, est mal à l'aise. — qu'as-tu ? demande sa femme. — je me sens fatigué ! La jeune femme plaisante. — tu as dû trop manger ! Et elle ajoute : — c'est moi qui ai préparé le dîner… — c'était bon… Il essaye, lui aussi, de plaisanter. — tu as bien mangé, toi et Barodon ! — mais pas autant que toi ! Mais la pâleur du teint de l'homme l'inquiète. — Tu ne veux pas t'allonger ? — oui, dit-il. Elle lui prépare son lit. C'est alors qu'on frappe à la porte. Marie va ouvrir. — ah, c'est vous, madame Pintou… — vous avez l'air embarrassée… — Léon a un malaise ! Madame Pintou, qui habite une maison appartenant aux Besnard, va aussitôt voir le malade. — voyons, Léon, qu'avez-vous ? — je suis fatigué, répond l'homme. Madame Pintou se retourne vers Marie. — il faut appeler un médecin ! — j'avais l'intention de le faire. Tandis que Marie va appeler le médecin, madame Pintou reste avec le malade. Le médecin de famille, le docteur Gallois, ne tarde pas à venir. — qu'avez-vous mangé ? — une soupe préparée par ma femme ! Le médecin l'examine, puis il décide d'appeler un confrère, le docteur Chauvenet. A deux, ils examinent le malade, mais l'état de ce dernier s'aggrave. Léon Besnard ne tarde pas à mourir. A Loudun, où le couple habite, c'est la consternation. — Léon Besnard vient de mourir ! — un homme en parfaite santé ! — Ce n'est pas comme les autres membres de la famille de Léon ! — on croyait qu'il était responsable en partie de leur mort ! — eh bien, il faut croire que c'est cette Marie qui est derrière ces meurtres ! — Elle ? On lui aurait donné le bon Dieu sans confession ! — cette femme est une vraie sorcière ! (à suivre...)