Résumé de la 117e partie n Des personnes de l'entourage de Marie meurent les unes après les autres. Son beau-père, assez jeune et surtout en bonne santé, décède à son tour. La mort frappe encore. Le 16 janvier 1941, c'est la belle-mère de Marie qui meurt. Le médecin a mis sur le permis d'inhumer : «Congestion pulmonaire». Le mari, Léon, qui en veut à sa sœur Lucie, ne veut pas la voir. En effet, il croit que c'est elle qui a persuadé sa grande tante, qui venait de mourir, de le déshériter. Lucie, qui vit avec lui dans la maison familiale, ne l'aime pas non plus. Elle cherche la confrontation avec son frère. — Ne te réjouis pas trop, tu n'auras rien de père ! Elle déteste encore plus son épouse. — quant à ta Marie, elle n'aura rien non plus : pas un drap, pas une fourchette, pas une assiette, pas un verre ! Le couple ne peut absolument rien faire et Lucie en profite pour leur faire quotidiennement des reproches. Mais deux mois après, on retrouve Lucie, pendue à un escalier. Léon expliquera ce geste par le désespoir. — elle ne supportait plus la mort de ses parents. Mais à Loudun, la rumeur va donner une autre version des faits : c'est Léon ou c'est Marie et Léon qui ont tué Lucie. On parle aussi d'un gros magot, d'un coffre plein d'argent que Lucie avait récupéré après la mort de ses parents. Léon et Marie l'ont su et ils voulaient s'en emparer. Mais le cycle infernal des décès ne s'arrête pas à Lucie. Le 27 décembre 1941, c'est la veuve de Toussaint Rivet, l'ami de Léon, qui meurt d'urémie. Marie, après la mort de son mari, est devenue sa confidente. Les Besnard venaient de lui acheter une maison, en rente viagère. Marie hérite de toute la fortune de madame Rivet. Il va se passer trois années, avant qu'il n'y ait un autre décès dans l'entourage des Bernard. En l'espace de huit jours, ce sont deux cousines, recueillies par les Besnard, Pauline et Virginie Lalleron, qui meurent. Le 25 octobre 1947, Marie et Léon invitent un ami, monsieur Barodon, à la ferme des Liboureaux, l'ancienne maison de son père dont Marie a hérité. C'est Marie qui prépare le dîner. On mange joyeusement, puis on retourne à Loudun. Léon est aussitôt pris d'un malaise. Marie appelle le docteur Gallois. Il l'examine aussitôt et fait appeler un autre médecin, le docteur Chauvenet. Mais l'état du malade empire. Marie est inquiète, ainsi qu'une amie de la famille, madame Pintou. C'est en fait une «petite amie» de Léon, mais pour se concilier, Marie, elle en a fait aussi une amie. Marie et Léon lui ont cédé la maison où habitait Lucie. Cette maison n'est pas loin de celle des Besnard, et madame Pintou fait de fréquentes visites aux Besnard. Ce jour-là, madame Pintou est chez les Besnard et assiste à l'agonie de Léon qui, malgré les soins prodigués, meurt dans d'atroces souffrances. La voilà donc Marie devenue veuve pour la seconde fois. Mais entre le premier veuvage et le second, que de morts autour d'elle ! Mais cette fois-ci, il y a un témoin. Madame Pintou, amie du couple et son locataire, a assisté à l'agonie de Léon puis à sa mort. Un témoin qui va peser lourd, plus tard (à suivre...)