L?hôtel Sheraton a abrité, pour 2 jours, le 10e congrès des hommes d?affaires et investisseurs arabes. Ce congrès, qui se déroule pour la première fois dans notre pays, est organisé conjointement avec l?Agence arabe de financement de l?investissement et de l?Union des chambres arabes de commerce et d?agriculture. Le Chef du gouvernement, qui a procédé à l?ouverture des travaux, a, dans son allocution, avancé le chiffre de 2 milliards de dollars d?investissements arabes dans notre pays, ce qui demeure un taux très faible. M. Ouyahia l?explique par les problèmes et autres querelles de clocher politiques qui minent les pays arabes. Cependant, la présence de plus de 200 hommes d?affaires et investisseurs, à cette manifestation, laisse espérer que l?Algérie est perçue aujourd?hui autrement et intéresse les opérateurs économiques arabes qui acceptent d?y investir leurs capitaux, l?événement du 11 septembre étant pour beaucoup dans cette nouvelle vision. C?est ce que nous a affirmé un industriel arabe qui soulève le sempiternel problème de la lenteur de la machine bureaucratique, qui en a découragé plus d?un pour de simples pièces administratives. Idem pour les ambassades algériennes qui ne font pas d?efforts pour vendre l?image de leur pays et qui ne disposent pas de banque de données réelles sur notre économie. Cela dit, il n?en demeure pas moins que ce congrès verra certainement la conclusion d?accords de partenariat dans divers créneaux d?activité, tels que l?agroalimentaire, l?agriculture, l?immobilier et le tourisme. Déjà, un groupe libanais a conclu un accord dans le domaine minier pour la prospection et l?extraction de l?or dans le Sud du pays. Pour peu que nos décideurs revoient leur copie et pensent sérieusement à lever les entraves bureaucratiques, les investisseurs viendront en force.