Résumé de la 48e partie n Enfin, on accepte de donner la fille que Mohammed veut épouser et, de ce fait, la marier avant son aînée ! Zineb commence par annoncer la nouvelle à Mohammed. — Je crois que la fille et sa famille acceptent ! Mais elle ne lui dit pas comment elle a procédé ! — Je dois aller régler des affaires avec la mère ! Mohammed est content. Sa mère l'est encore plus : elle pensait qu'on ne lui accorderait pas la main de la fille. Zineb retourne chez Hadjar. Elle ne trouve aucune des filles à la maison. — J'espère que Fadhéla n'est pas déçue… — Non, non… — Moi, je l'aurais bien prise comme belle-fille, elle est si mignonne ! — Tu trouves ? — Oui, oui… Que Dieu lui envoie le mari qu'elle mérite ! — Incha'Allah ! — Mais c'est Hadjar qui a ravi l'esprit de mon fils ! La mère rit. — C'est la plus jolie de mes filles ! — Oh, oui, je serai fière pour la tesdira (l'exposition des toilettes) ! — Je ne pense pas qu'il y aura une tesdira ! Zineb écarquille les yeux. — Comment ? — Pas de tesdira… C'est d'ailleurs l'une des conditions que nous formulons ! — Je ne comprends pas… — Mon mari et mes fils sont contre… — Mais pourquoi ? — Ils sont religieux… C'est pour eux, une bidaâ, une innovation blâmable ! — Nous serons entre femmes, on n'acceptera aucun homme ! — Non, non… C'est la volonté de mon mari et de mes fils ! — Mon mari pourra le convaincre… — Il vaut mieux ne pas essayer, on pourrait refuser de donner Hadjar à ton fils ! Zineb s'écrie. — Oh, non… Tant pis pour la tesdira… Cela ne fera pas plaisir à mes filles ! Mais la mère n'a pas fini. — Il y a autre chose… — Quoi encore ? demande Zineb. — Ma fille portera le voile en sortant… Elle ne le quittera qu'en présence de son mari… Uniquement devant lui ! — On accepte, on accepte… Il y a encore autre chose ? La mère sourit. — Je crois que c'est tout ! (à suivre...)