Détails n Invité du forum Echibek, le président du Chabab, Mokhtar Kalem, a tout déballé en répondant aux questions des journalistes. Ancienne vedette du CRB des années 1960, Kalem est l'un des rares personnages dans le milieu du football à connaître le terrain en tant que joueur puis en tant qu'entraîneur pour enfin se retrouver au poste de président de club. Une nouvelle mission qu'il veut à tout prix réussir afin de redorer le blason du CRB. Contesté par certains opposants dans tout ce qu'il entreprend, Kalem rejette cette idée d'opposition au sein de la famille bélouizdadie puisqu'il a avoué qu'il se veut rassembleur et en prenant la présidence du club, il a déclaré qu'il n'a pas de compte à régler. Concernant la rumeur faisant état de son éventuel départ du club, Kalem dira : «Que les gens sachent, notamment les Belouizdadis, que je suis un président élu. Je ne suis qu'à ma première année et j'en ai encore pour quatre autres à la tête du club. A mon arrivée, j'ai trouvé un grand chantier qu'il faudra rebâtir. Le club était géré par la rue et il fallait y remédier. C'est ce que nous sommes en train de faire. On veut construire sur des bases solides. Je suis entre le marteau et l'enclume, car d'un côté, je veux tant poursuivre ma mission pour le bien du Chabab et de l'autre, je veux dire basta du fait que j'ai ma dignité et je n'accepte pas qu'on m'insulte moi, ma famille et mes parents qui ne sont plus de ce monde. Je ne vous cache pas que tous les membres de ma famille auront leur mot à dire dans la suite à donner quant à mon avenir en tant que président du CRB.» Et le premier responsable du club de Laâqiba d'enchaîner : «Que tout le monde sache, aussi, que Kalem n'est pas à la présidence du Chabab pour s'enrichir. Mon seul souci est de servir mon club de toujours. Car, je ne suis pas du genre qui fait signer un joueur à 500 millions pour le déclarer à 1 milliard. Ma façon de voir les choses dérange car je suis dans le vrai.» L'aspect technique et les changements à la barre technique ont été également débattus. Kalem a profité de cette occasion pour donner quelques détails et non sans tirer à boulets rouges sur l'ex-entraîneur Mohamed Henkouche. «J'aurais aimé que Henkouche soit là présent pour me démentir, car je n'aime pas parler d'une personne lorsqu'elle ne prend pas part au débat. Personnellement, je lui attribue une grande part de la responsabilité dans tout ce qu'a enduré le club après son départ. Henkouche n'a pas été correct avec nous et n'a pas respecté ses joueurs. Sinon, comment tolérer les absences répétées de Mezouar, deux à trois jours durant la semaine pour le titulariser lors des matches officiels ? Maintenant que l'occasion m'est donnée, je tiens à dire que c'est Henkouche qui a pris la décision de libérer Belakhdar et Boutnef que la direction voulait garder au sein de l'effectif. Avec sa manière d'agir, cet entraîneur a démotivé tout le groupe», a-t-il affirmé. Concernant les cas Mezouar et Aït Ouamar, Kalem dira : «La direction va se pencher incessamment sur le cas Mezouar. Il sera bien étudié avant de décider quoi que ce soit. Pour ce qui est d'Aït Ouamar, même s'il a signé son contrat avec le club finlandais, TPS Turku, il ne pourra pas être qualifié sans l'accord de la direction belouizdadie. Cela dit, on n'est pas contre son transfert, mais, soyez sûrs que le CRB ne va pas le brader. Les dirigeants de TPS Turku devront normalement se manifester incessamment pour tenter de trouver un terrain d'entente et conclure ce transfert.» Concernant l'objectif du club qui reste le point qui intéresse le plus les supporters, l'ancienne coqueluche du public belouizdadi précisera : «Le CRB jouera pour la 5e place et tout ce qui viendra de positif en Coupe d'Algérie sera la cerise sur le gâteau.»