Résumé de la 58e partie n Djazia essaye de remonter le moral à sa fille : elle parvient à lui faire accepter de faire un voyage de noces avec son mari. Quand ils reviennent, une semaine après, Sabrina apparaît amaigrie, mais elle semble en forme. Djazia l'embrasse tendrement. — Ma petite fille, comme tu m'as manqué ! — Et toi donc maman ! Rafik essaye de plaisanter. — La prochaine fois, on l'emmène avec nous ! Mais Sabrina le foudroie aussitôt du regard. — Bon, bon, dit-il, je crois que j'ai affaire. Il s'en va. Djazia soupire. — Je vois que tu es toujours hostile à ton mari… — Il me fait horreur ! — Il t'a manqué de respect ? — Lui ? Il n'oserait pas ! N'oublie pas qu'il habite chez nous ! — Arrête d'humilier ainsi ce pauvre garçon ! C'est moi qui lui ai proposé de venir habiter ici ! — C'est son objectif : il commence à s'emparer des biens de papa ! — Tu es méchante ! — Et surtout ne lui confie rien des affaires de papa ! Djazia hausse les épaules. Sabrina pâlit. — Tu lui as, bien sûr, confié leur gestion ? — A qui voulais-tu que je la confie. A un étranger ! — Malheureuse, il va nous dépouiller ! — Je suis sûre que tu te trompes… Essayons au moins de lui faire confiance ! Sabrina essaye de parler. — Ne dis rien ! Moi depuis que Rafik est mon gendre, je n'ai plus de souci à me faire ! Bien entendu, le gendre va multiplier les initiatives pour plaire à sa belle-mère. Un jour, il revient avec un sourire triomphant. — Nous avons réalisé de gros bénéfices ! Et il montre à Djazia des papiers, auxquels elle ne comprend rien. Il sort de la poche un écrin et le présente à Sabrina. — ça, c'est pour toi ! Comme elle hésite à l'ouvrir, il l'ouvre. C'est un magnifique collier et avant qu'elle ne dise quoi que ce soit, il s'en va. — Alors, contente ? demande Djazia — Je ne sais pas… — Quoi, Rafik vient de nous donner la preuve de son efficacité et il t'aime… Que veux-tu de plus ? Mais Sabrina persiste dans son idée. — Je ne sais pas ! _ Tu es impossible ! dit sa mère, découragée. (à suivre...)