Résumé de la 4e partie n La fille et les amies du pasteur Parris avouent que Tituba, l'esclave des Caraïbes, leur apprend à lire l'avenir. Le pasteur Samuel Parris n'en revient pas. — cette négresse est une sorcière ? Abigail se met aussi à parler. — il n'y a pas qu'elle, il y a également deux autres femmes. Elles viennent dans la cuisine et Tituba s'entretient avec elles ! Le pasteur s'offusque. — Qui donc Tituba a introduit chez moi, en mon absence ? — Sarah Good… — cette vagabonde qui maraude dans les fermes… Elle ne va jamais à l'église, c'est une mécréante avérée ! Et l'autre femme ? — c'est Sarah Osborne… — Quoi, cette femme de mauvaise vie ! Les fillettes sont effrayées. — vous ne saviez pas que ce sont elles qui ont lancé des charmes ? Il faut immédiatement arrêter ces femmes ! Il fait venir Tituba qui se met à trembler de tous ses membres. — malheureuse, dit le pasteur, reconnais-tu ce que tu as fait de ma fille, de sa cousine et de leurs amies ? — je n'ai fait que leur apprendre à lire l'avenir ! — est-ce que tu sais que c'est mal, que le Seigneur l'a interdit ? — je l'ai toujours fait, maître… — Et où as-tu appris à faire ces monstruosités ? — dans mon pays, nous le faisons tous… — c'est péché, péché, péché ! — je ne pensais pas faire mal ! Le prêtre pointe alors un doigt accusateur. — tu le faisais en cachette, donc tu savais que c'était interdit ! — Pardon, maître, pardon ! Elle tombe à genoux. — malheureuse, tu reconnais tes torts ! Relève-toi ! Elle se relève péniblement, en gémissant. — tu as ensorcelé ma fille et ses amies ! — je ne pensais pas faire mal ! — je pourrai te punir, mais l'affaire est grave, je dois te dénoncer ainsi que tes complices aux autorités publiques ! Au village, cependant, les petites voisines d'Elizabeth et d'Abigail font courir la rumeur qu'il y a des sorcières. Des jeunes filles se mettent aussitôt en transe, certaines crient qu'elles sont possédées. C'est l'hystérie. — Il y a des sorcières au village ! (à suivre...)