Vingt-six grandes villes à travers le monde ont éteint les lumières pendant une heure, entre 20h 00 et 21h 00 locales, dans les principaux lieux publics hier, samedi, au cours de l'opération «Une heure pour la planète», afin de promouvoir la lutte contre le réchauffement climatique, ont annoncé les organisateurs. L'opération a débuté à Christchurch en Nouvelle-Zélande, où la consommation d'électricité a diminué de 13%. Les organisateurs souhaitent sensibiliser les populations aux économies d'énergie, la production d'électricité étant source de pollution et une des causes du réchauffement climatique. «Eteindre les lumières pendant une heure ne va pas diminuer d'un coup les émissions à effet de serre», a reconnu Charles Stevens, du Fonds mondial pour la nature WWF, l'organisateur de l'opération. «Mais cela agit comme un gros catalyseur pour de plus grands changements. Cela incite les gens à commencer à consommer moins d'énergie», a-t-il ajouté. Après Christchurch, Sydney, la plus grande ville d'Australie a été à son tour plongée dans le noir. Pendant une heure, de 09h 00 GMT à 10h 00 GMT les principaux monuments et immeubles de la ville ont éteint leurs lumières. L'émirat de Dubaï s'est joint également à l'opération pour laquelle les habitants de plus d'une vingtaine de villes ont éteint leurs lumières. Le roi de Suède a marqué hier son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique en éteignant pendant une heure les lumières de trois châteaux, ceux de Stockholm, de Drottningholm et d'Ulriksdal, tandis que l'Irlande a éteint l'éclairage d'une série d'édifices publics pendant une heure. D'autres villes comme San Francisco, Chicago, Toronto, Rome, Copenhague, Manille ou Bangkok ont adhéré à l'initiative «Une heure pour la planète», lancée à Sydney en 2007.