Des centaines d'édifices prestigieux de la Tour Eiffel, à la Cité interdite, seront plongés ce samedi dans le noir pour l'opération «Une heure pour la planète» (Earth Hour) destinée à promouvoir la lutte contre le dérèglement climatique. Aujourd'hui, plus de 1 200 bâtiments à travers le monde ont prévu d'éteindre leur éclairage à 20h 30 locales. Cette quatrième édition promet d'être la plus suivie avec 125 pays participants contre 88 l'an dernier, selon les organisateurs. Privilège du décalage horaire, Sydney aura les honneurs du premier «black out» avec l'extinction de l'Opéra. D'autres monuments prestigieux suivront : les Pyramides et le Sphinx en Egypte, la Fontaine de Trevi et la Tour de Pise en Italie ou encore la Tour Eiffel à Paris. A Pékin, la Cité interdite et le «Nid d'oiseau» – emblématique stade des jeux Olympiques de Pékin en 2008 – seront également plongés dans l'obscurité. Au Japon, le Mémorial de la paix d'Hiroshima participera à l'opération. A Londres, Big Ben, le Parlement, la cathédrale Saint-Paul seront plongés dans le noir. Les projecteurs qui éclairent l'immense statue du Christ à Rio de Janeiro seront éteints tandis que les principaux bâtiments de Mexico plangeront dans l'obscurité. Aux Etats-Unis, de célèbres sites et monuments comme le Mont Rushmore, l'Empire State Building et le Golden Gate Bridge disparaîtront dans l'obscurité. Enfin à Dubaï, Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde culminant à 828 m, sera également dans le noir. Le mouvement est né à Sydney en 2007 lorsque 2,2 millions de personnes avaient plongé la ville dans le noir pendant une heure afin de sensibiliser l'opinion à la consommation excessive d'électricité et à la pollution au dioxyde de carbone.