Etude n L'affaire OMR-MCO, portant sur une présumée tentative de corruption des dirigeants hamraoua sur leurs homologues olympiens et quatre joueurs de cette équipe, continue d'enlaidir le paysage footballistique en cette fin de saison. En effet, selon le président de la Ligue nationale de football (LNF), Ali Malek, qui a mis en place une commission présidée par Mohamed Kheddis, vice-président de la Ligue et composée d'un juriste et d'un administrateur, a indiqué hier que le dossier de cette affaire, une fois ficelé, sera déposé au niveau de la justice, au plus tard à la fin de la semaine, s'il n'y a pas d'éléments nouveaux qui viennent le compléter. Pour rappel, la semaine dernière, la LNF et la commission d'éthique de la FAF ont auditionné tour à tour les présidents Attia Malik, de l'OMR, et Youcef Djebbari, du MCO, qui chacun avait donné sa version des faits, sans oublier bien évidemment le manager général du club du Ruisseau Abdenour Souilah, le déclencheur de cette affaire. Premier constat troublant : le président du MCO, qui avait affirmé catégoriquement en premier lieu qu'il n'avait jamais rencontré Souilah et encore moins à l'hôtel El-Djazaïr puisqu'il se trouvait au même moment à l'hôtel El-Forsane de Baraki avec son équipe, s'est rétracté en disant qu'il avait croisé le manager olympien par pur hasard dans cet établissement hôtelier d'Alger. Pis encore, Djebbari avait accusé Souilah, sur les ondes de la radio, de menteur et qu'il allait porter plainte contre lui en se référant à l'enregistrement radio de l'émission à travers laquelle Souilah s'est exprimé. Mais ce dernier est resté imperturbable en avançant des preuves qui, selon lui, sont irréfutables et compromettantes comme l'enregistrement des conversations téléphoniques avec Djebbari ou les images des caméras de surveillance de l'hôtel El-Djazaïr.