«Je suis revenu après les nombreuses sollicitations exprimées de la part de la famille du football à mon égard.» C'est par cette phrase que Mohamed Khelaïfia a annoncé son retour aux affaires de la Fédération algérienne de football (FAF) après avoir été démissionnaire durant plus de sept mois, soit depuis le départ de Jean-Michel Cavalli de la barre technique de l'équipe nationale au lendemain de l'élimination de la CAN-2008 face à la Gambie. Mais comme nous l'annoncions, il y a deux mois (voir InfoSoir des 16 et 17 février 2008), le retour de Khelaïfia était dans l'air et voilà que c'est chose faite depuis la semaine dernière. D'ailleurs, le président Haddadj n'a jamais parlé de la démission de celui qui, faut-il le rappeler, s'occupait de façon très rigoureuse des affaires de l'équipe nationale et qui désormais sera le responsable des désignations des arbitres en remplacement de Rachid Medjiba, président de la Direction technique nationale des arbitres (Dtna) qui s'occupera seulement de l'aspect technique et formation des arbitres. Pour sa prise de fonction, M. Khelaïfia a désigné le trio d'anciens chevaliers du sifflet, en l'occurrence, Hansal, Kouradji et Zekrini, pour l'aider dans sa mission de désignation des arbitres qui va se prolonger jusqu'à la fin de l'actuelle saison. Pour les besoins de la 26e journée, Khelaïfia a déjà opéré un premier changement en désignant un quatuor dont le quatrième arbitre n'est pas de la région où se déroule la rencontre tout en annonçant qu'il y a une possibilité de recourir à des arbitres tunisiens en cette fin de saison dans le cadre d'une convention qui lie les fédérations des deux pays. Quant au recours aux arbitres européens, cette question n'est pas à l'ordre du jour. En revanche, Khelaïfia a tenu à préciser qu'il agirait à la façon d'un entraîneur en désignant les arbitres les plus en forme. Enfin, le membre revenant de la FAF a affirmé qu'il n'a aucun problème avec Medjiba qui poursuit son travail au sein de la Dtna. Avec le retour de Khelaïfia, la FAF veut remettre de l'ordre dans une corporation qui a été très décriée ces derniers temps.