Résumé de la 37e partie n Parmi les personnages légendaires, on cite souvent la Saharienne Bent al-Khoss, une femme d'une grande sagesse. Mais la cousine ne s'avoue pas vaincue après la leçon que Bent al-Khoss, lui a donnée. Un jour, elle lui dit : — Mon père est un brave, chaque jour, il tue dix hommes. Ton père, lui, est occupé par ses cultures, il ne fait rien de cela ! Bent al-Khoss, est outrée : son père ne peut-être un lâche, comme semble le sous-entendre la cousine. — C'est faux ! — Va le lui demander, tu verras ce qu'il te répondra ! La jeune femme va voir son père et lui rapporte les propos de la cousine. — Ma fille, n'écoute pas cette fille, elle te jalouse ! — Mais est-ce vrai que son père est plus brave que toi ? — Patience, tu ne tarderas pas à connaître la vérité ! Peu après, en effet, cinquante cavaliers se présentent à la maison et demandent l'hospitalité pour la nuit. — C'est votre droit, dit le père de Bent al-Khoss. Le père accueille les cavaliers et, après leur avoir offert à dîner, il leur fait préparer des lits. — Mon père, rappelle-toi ce que ma cousine a dit… — Je me le rappelle… L'occasion se présente pour lui de montrer qu'elle se trompe ! Dès que les hommes s'endorment, il va vers eux à pas de loup et prend leurs épées. Il les remet à sa fille et lui dit : — Va les montrer à ta cousine et dis-lui : si ton père tue dix hommes par jour, le mien peut en tuer cinquante ! Bent al-Khoss montre les épées. — Tu vois, mon père a tué cinquante hommes, voici leurs épées ! La cousine, honteuse, ne trouve rien à dire. On raconte que Bent al-Khoss, est longtemps restée célibataire, renvoyant les prétendants qui la demandaient, attendant toujours mieux. — Je ne suis pas pressée de me marier ! Et quand elle a décidé enfin de se marier, elle a honte de le dire à son père. Un jour alors qu'elle se trouve avec lui dans un champ d'orge, elle lui montre les épis de céréales encore verts mais qui promettent une belle récolte — C'est le printemps, dit le père, la terre a été arrosée d'eau, l'orge fleurit ! — Oui, dit la jeune femme, la terre a passé la nuit avec son étalon ! — Ainsi, donc, tu t'es décidée ! Le père a, en effet, compris que sa fille accepte de se marier. Il ne chasse donc pas les prétendants qui se présentent et la jeune femme en choisit un. La tradition n'a pas conservé le souvenir de ce mari, en revanche on attribue à Bent al-Khoss, un fils que certains récits mettent en scène. (à suivre...)