Pour Schnittger, la relance du football algérien est d'abord une question de volonté et de disposition à investir dans la formation au niveau des jeunes catégories. S'il n'y a pas de réelle volonté de réformer et de restructurer le football des jeunes, et si l'environnement footballistique n'est pas réceptif pour cela, il ne saurait y avoir d'évolution positive et efficace du football algérien. Ce sont quatorze conditions que Schnittger (voir ci-contre) a jugé prioritaires et dont il a fait part au MJS et à la FAF pour venir au secours d'un football déclaré carrément «sinistré» par un de nos confrères présents. L'expert et instructeur de la Fifa regrette que les instances du sport et du football n'aient pas donné suite à ses nombreuses doléances, notamment celles concernant l'intégration du trio Mustapha Kouici, Abdelkader Horr et Mohamed Chaïb, tous trois d'anciens mondialistes, au niveau de la CTN (avec poste de travail et salaire) ou bien l'incitation des clubs à s'impliquer dans le projet en dépêchant leurs entraîneurs des jeunes catégories. Malheureusement, toutes les correspondances adressées aux instances sont restées sans réponse.