Somalie - Violences l Des combats opposant des insurgés islamistes aux forces de sécurité somaliennes, appuyées par des éléments éthiopiens, ont fait sept morts, dans la nuit de vendredi à samedi à Mogadiscio, selon des témoins. Les insurgés ont attaqué à la mitrailleuse lourde et au mortier un barrage des forces de sécurité somaliennes situé dans le sud de la capitale, provoquant des combats intenses. Mogadiscio et d'autres parties du pays font l'objet d'attaques quasi quotidiennes des militants islamistes depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir début 2007 par une intervention de l'armée éthiopienne venue soutenir le gouvernement de transition somalien. Zimbabwe - Elections l Le chef de l'opposition zimbabwéenne Morgan Tsvangirai a exigé, ce samedi matin, un arrêt total des violences au Zimbabwe avant un second tour de la présidentielle et a réclamé le déploiement d'une force de maintien de la paix de l'Afrique australe. «Nous avons transmis des conditions à la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) pour un second tour, dont l'arrêt total des violences et le déploiement d'une force de maintien de la paix de la région», a déclaré Tsvangirai. Le leader de l'opposition, arrivé en tête au premier tour le 29 mars dernier, selon les résultats officiels, s'est dit prêt à participer à un second tour si ces conditions sont respectées. Mauritanie - Opposition l Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) a décliné, hier, vendredi, l'offre du nouveau Premier ministre mauritanien, Yahya Ould Ahmed Waghf, de participer au gouvernement. Le président du RFD a exprimé toutefois l'ouverture de son parti au dialogue, à la concertation et à tout ce qui peut améliorer les conditions de vie des populations et servir la paix civile dans le pays. Le nouveau Premier ministre a offert aux partis d'opposition, qui adhéreraient au programme du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et aimeraient participer à sa mise en œuvre, de participer au nouveau gouvernement. Birmanie - Référendum l Malgré de nombreux appels à reporter le scrutin, les autorités birmanes organisent, aujourd'hui samedi, un référendum pour faire approuver une nouvelle Constitution, une semaine après un cyclone dévastateur qui a fait 60 000 morts et 1,5 million de sinistrés. Ce scrutin, le premier en Birmanie depuis 18 ans, a été repoussé au 24 mai dans les zones les plus affectées, mais il a été maintenu partout ailleurs. A l'instar des Nations unies, le parti de l'opposante Aung San Suu Kyi avait pressé la junte de repousser le référendum et de donner la priorité à l'aide aux victimes du cyclone Nargis, mais le pouvoir a maintenu sa position, ne reportant le scrutin que dans 47 municipalités.