Pour gagner de l'argent, des jeunes sans emploi de la région Azazga /Bouzguène passent leurs journées à extraire la pierre et à la tailler pour ensuite la vendre à des prix très élevés. Au fil des années, l'activité s'est développée et des entreprises ont commencé à voir le jour. Aujourd'hui pour elle seule, la commune d'Ifigha compte pas moins de 33 entreprises. Outre le problème d'ordre écologique que pose cette activité, il y a aussi celui de la préservation des vestiges. En effet, la région regorge de vestiges historiques et des pierres peuvent porter des inscriptions ou des gravures ou des fossiles qu'un œil non averti et non sensibilisé à leur valeur peut ignorer. Ces pierres peuvent, dans ce cas, finir dans la construction. Un cas a été enregistré à Tigzirt. Certes, la région n'est pas connue par une importante activité de taille de la pierre, mais des gens recourent aussi à la nature en prenant de la roche pour construire ou décorer leurs maisons. Il y a quelques années, parmi les pierres d'une habitation, l'une d'elles a attiré l'attention des archéologues par une gravure. La pierre faisait partie d'un vestige romain. Nous avons appris auprès du président de l'APC d'Ifigha que l'exploitation de la pierre a déjà causé des érosions et des affaissements dans la région comme c'est le cas au village Tabourt. L'activité qui prend de plus en plus d'ampleur échappe à tout contrôle.