Résumé de la 57e partie n Bouamrane et Hammad, qui veulent épouser chacun 'Arba, sont soumis à une épreuve par la jeune femme. La domestique conduit les deux hommes dans la vieille maison. Le soir, 'Arba leur fait envoyer un autre couscous, avec cette fois-ci de la viande bien apparente. La servante, gourmande, goûte au couscous, à la sauce et à la viande. Mais en petites quantités pour que les hôtes ne s'en aperçoivent pas. Hammad regarde le plat, orné de viande, et dit, satisfait : — Elle n'a pas oublié la viande cette fois-ci. Mais Bouamrane vient de remarquer quelque chose de bizarre : on a goûté au plat ! Alors que la servante s'apprête à partir, il l'arrête. — Tu diras à ta maîtresse, qu'il manque des étoiles dans le ciel, qu'il manque de la terre sur le sol et de l'eau dans la mer. La servante retourne auprès de sa maîtresse.. — Quelqu'un d'entre eux t'a-t-il dit quelque chose ? demande-t-elle — Oui, maîtresse, Bouamrane a dit : il manque des étoiles dans le ciel, de la terre sur le sol et de l'eau dans la mer ! La maîtresse s'écrie : — Quoi, traîtresse, en leur apportant la nourriture, tu y as goûté ! — Je n'ai rien fait de cela, dit la domestique, apeurée. — Tu n'as pas bien sûr compris les propos de Bouamrane : les étoiles qui manquent dans le ciel, ce sont les légumes que tu as mangés, la terre c'est le couscous et l'eau de la mer, c'est la viande ! Elle renvoie la servante. Le lendemain, elle envoie une autre domestique chercher les deux hommes. Bouamrane et Hammad sont éblouis par sa beauté. — Que voulez-vous ? demande 'Arba — Je viens demander ta main, dit Hammad. — Moi aussi, dit Bouamrane. La jeune femme sourit. — Tous les deux en même temps ? — Oui, dit Hammad — Oui, dit Bouamrane — Il me semble que vous êtes amis ? dit 'Arba. Si j'accepte la demande de l'un, l'un ne risque-t-il pas d'en vouloir à l'autre. — Non, dit Hammad, je me suis mis d'accord avec Bouamrane, quel que soit ton choix, je resterai son ami pour toujours ! — Et toi ? dit-elle à Bouamrane — Moi aussi, dit Bouamrane, si tu choisis Hammad, je resterai son ami. — Elle hoche la tête et réfléchit. Puis elle dit. — Ô Bouamrane tu es un homme très sage et très intelligent mais c'est Hammad que je préfère ! Bouamrane s'incline : — Tu as fais un bon choix, dit Bouamrane car Hammad est très agréable de visage ! — Je t'emmène chez moi pour t'épouser, dit Hammad, Bouamrane nous accompagnera ! — Allez avant moi, dit Bouamrane, moi je prendrai mon temps ! (à suivre...)